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La chronique de Classic-Courses.
Johnny Rives était à Watkins Glen le 6 octobre 1973. Il y a cinquante ans. Il nous parle de ce triste jour et de François Cevert.
Olivier Rogar
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Les chroniques Video de Classic Courses
Massa
Cevert
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Nous sommes avec ce témoignage d’une grande sensibilité au coeur de l’Histoire.
On arrive dans cette période terrible de l’année, les premiers jours d’octobre, qui chez les gens comme nous équivaut à un 15 novembre, un 11 septembre. Suralimentée cette année par un Anniversaire avec une capitale.
Les dernières minutes de cette émouvante prestation de Johnny Rives illustrent à la perfection l’expression « parler d’or ».
Reims 1969. Nous étions clairement venus voir gagner les Matra.
Cevert ? Encore un peu trop tendre, tout comme sa Tecno. Mais aussi un peu trop beaugosse…
La claque qu’on a pris à l’arrivée, François Cevert venait juste de faire son entrée chez les grands.
Avec la manière et la classe. Je fus heureux de le retrouver plus tard en formule 1 à Monza l’année suivante.
Octobre 73 a été terrific …
Excellente idée cette vidéo ! Émouvant témoignage très actuel, merci Mr Rives et bravo Olivier. En ce 3 Octobre, souvenons-nous aussi de la victoire de 71…
Mais bien sûr 50 ans après ce tragique 6 Octobre, combien sommes-nous à être encore émus ?
Quelle mémoire Johnny et jusque dans les détails. Beau témoignage.
Emotion, précision et sobriété : un très beau témoignage. Avec un éclairage pertinent sur la dimension « people » de cette étoile filante qu’aucun des pilotes français qui lui ont succédé n’a égalée en dépit de palmarès plus étoffés, y compris les plus titrés, Alain Prost ou Sébastien Loeb. Question d’époque, de contexte, de destinée, de physique…
Il me semble me souvenir , en ce qui concerne SERVOZ , que l’hiver précédent son arret de la F1 il avait disputé une épreuve tout terrain en région parisienne ou il avait été sérieusement blessé à un oeil ( une épine dans un oeil ) et que cette blessure a un lien avec son retrait brutal . Il me semble aussi qu’à cette époque la prime au vainqueur de Watkins Glen était de 100 000 dollars et non 50 000 . Et aussi qu’une cartomancienne avait prédit à Cevert qu’il décéderait avant ses 30 ans . Mais 50 ans… Lire la suite »
En 1971 la somme récompensant le vainqueur du GP des États Unis était bien de 50 000 dollars. Somme que Cevert a partagé avec l’écurie de Ken Tyrrell.
Pour Servoz, autant que je me souvienne, il y a eu effectivement cette blessure à l’œil mais il y a eu aussi une perte de motivation certaine. Plus de goût au sport auto? lassé des contraintes de la F1? Cela mérite un autre article dans Classic Courses!
Quand à la cartomancienne, l’histoire est exacte, je crois que c’est relaté dans un ouvrage sur François Cevert, peut-être « La mort dans mon contrat ».
Pour la cartomancienne c’est vrai pour la prédiction je l’ai lu dans le livre sorti en 1974
C’est bien moi qui ai écrit ! La signature « is 50 ans après » est un des mystères de l’informatique . Cordialement
Excellente interview et émouvant témoignage de Johnny Rives!
Alors que la F1 tourne en rond pour une 11 ème équipe , rappelons qu’en 1973 il y avait 25 voitures au départ ( et 28 d’inscrites avec les 3 Tyrrell ) . et en 1971 qd Cevert gagne , il y en avait 32 .
Quand on ne veut pas ( la FOM par exemple ) , on dit qu’on ne peut pas . Bien dommage