20/11/2025

Jim Clark – 1965 F1 Master Class

Les habitudes autant que les circonstances nécessitaient de trouver des moteurs. Ceux qu’Enzo Ferrari qualifiaient d’ « assembleurs » comptaient beaucoup sur le V8 Coventry Climax qui faisaient leurs beaux jours depuis plusieurs saisons déjà.

Pourtant 1965 allait être la dernière de la F1 1,5L. Une transition qui aurait pu s’achever en pente douce, chacun fourbissant ses armes pour la saison suivante. Il n’en fût rien. Et jamais ces frêles et élégantes monoplaces ne furent aussi performantes.

Olivier Rogar

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Jim Clark

Retour sur 1964

Comprendre 1965 nécessite de se rappeler de 1964.
Après son succès de 1963, Clark pouvait compter sur l’ingéniosité de Colin Chapman, le patron de Lotus. A la suite de la révolutionnaire Lotus 25, la première F1 monocoque, viendra la Lotus 33. Plus longue, plus puissante avec son Coventry Climax V8 FWMW à injection et quatre arbres à cames en tête. Les géométries de suspension seront aussi revues pour monter les nouveaux pneus Dunlop sur des jantes plus petites. Cependant sa mise au point sera longue et jusqu’au Grand Prix d’Allemagne 1964, Clark lui préférera sa fidèle Lotus 25.

L’avantage de Lotus est remis en question par tous les constructeurs en lice : BRM, Cooper et Ferrari tandis que Brabham, le nouveau venu, en reste au choix prudent du châssis tubulaire. Graham Hill, sur BRM, entame la saison 1964 par une victoire dans ce qui va devenir son jardin : Monaco. Puis Jim Clark l’emporte à Zandvoort aux Pays Bas et à Spa en Belgique, Dan Gurney impose pour la première fois une Brabham et il le fait au Grand Prix de France à Rouen. Clark gagne à Brands Hatch et en ce qui le concerne, sa moisson de lauriers s’arrêtera là pour 1964. Les Ferrari de Surtees et Bandini soudain réveillées s’adjugent trois grands prix consécutifs tandis que Hill réitère à Watkins Glen.

Tout le monde arrive à Mexico pour la dernière manche du championnat. Hill mène avec 41 points mais il devra décompter son moins bon résultat, une 5e place, son nombre effectif de points est donc à ce moment de 39, suivi de Surtees avec 34 et Clark avec 30. Tous trois restent en lice pour le titre. Lorsque le départ est donné, Jim Clark bondit en tête , Gurney est 2e, Hill dépasse Bandini pour la 3e place. A ce moment, il est champion du monde. Bandini semble ne pas l’entendre ainsi et tente à chaque tour un dépassement au freinage de l’épingle.

Hill a beau brandir le poing, Bandini persiste. Les deux voiture finissent par s’accrocher et partent en tête à queue. Bandini poursuit mais Hill doit repasser à son stand ce qui lui fait perdre toutes chances. Clark toujours en tête est virtuellement le nouveau champion du monde ! Gurney est 2e et Bandini qui a repassé Surtees est 3e. Dans le dernier tour le moteur de Clark rend l’âme sur fuite d’huile. Gurney va remporter sa seconde victoire de la saison. Hill va être champion.

Champion ? Non ! Bandini vient de laisser Surtees le dépasser. Les 4 points de la 3e place vont permettre à ce dernier de remporter le titre !

L’honneur britannique en a pris un coup et il est écrit que Hill et Bandini ne partiront jamais en vacances ensemble. D’autant plus que sournoisement enfle la rumeur d’un accident volontaire… Un « crashgate » avant l’heure.

1965, avoir ou ne pas avoir 32 soupapes, telle est la question

La puissance du V8 Coventry Climax devait augmenter pour 1965. Rappelons que le-dit moteur était extrapolé d’une assez roturière mécanique de moto-pompe portable utilisée par les soldats du feu britanniques. Brabham, Cooper et Lotus attendaient avec impatience sa version à 32 soupapes qui promettait aussi de meilleures reprises et une montée en régime plus vive. Tout cela étant lié.

V8 Coventry Climax FWMV 1.5 Sur Lotus 33 © M Hewitt


Chez BRM, la puissance du groupe Rubery Owen permettait un financement autonome de leur propre moteur. A ce propos les ingénieurs concernés avaient abandonné l’idée d’un 32 soupapes qu’ils trouvaient sans intérêt.
Il est un fait certain, c’est que malgré la réussite exceptionnelle de Jim Clark, chez Lotus on alterna 16 et 32 soupapes qui se répartirent équitablement les victoires de l’Ecossais. Trois pour l’un et trois pour l’autre. Chez Brabham la fragilité supposée de cette culasse les fit opter assez tôt dans la saison pour le 16 soupapes.
Chez Ferrari, les questions se situaient davantage sur le nombre de cylindres que de soupapes. On alterna les 8 et 12 cylindres, au gré des circonstances, des pilotes et du bon vouloir du directeur de course.
En synthèse sur dix courses, neuf victoires furent l’apanage d’un V8 dont trois avec un 32s et une celle d’un V12… japonais.

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Un championnat purement anglo-saxon

L’avant-guerre avait vu triompher les couleurs françaises puis italiennes et allemandes enfin. Le lendemain du conflit ramena les Italiens sur le devant de la scène puis les Allemands et enfin les Britanniques qui, à deux millésimes et demi près [Ferrari en 1961 et 1964 puis Matra en 1969 dont seul le châssis était français, moteur, pilote et écurie étant britanniques] dominèrent totalement les années 60.

La saison 1965 n’échappa nullement à cette ère nouvelle. Elle fit mieux, elle l’élargit. Ainsi sur dix courses , neuf furent gagnées par des équipes britanniques et une par une équipe…japonaise, Honda.
Concernant les pilotes, L’Ecossais Jim Clark fut rejoint par un autre Ecossais , Jackie Stewart. Six victoires pour le premier et une pour le second. L’Anglais Graham Hill, titré en 1962 remporta deux courses sur sa BRM et l’Américain Richie Ginther reporta la première victoire d’une Honda.

Soulignons également que pour les pneumatiques, outre Dunlop qui équipait la plupart des voitures, Goodyear arriva chez Brabham et Honda.

Les faits marquants de la dernière saison de la F1 1,5L

GP d’Afrique du Sud – 1er janvier 1965 – Jim Clark sur Lotus

La saison 1965 démarra le 1er janvier dans l’hémisphère sud. Jackie Stewart débutait chez BRM, Jochen Rindt chez Cooper et Goodyear équipait la Brabham de Dan Gurney. Les Ferrari qui, dans la colère d’Enzo, avaient fini la saison 1964 en blanc et bleu, les couleurs du NART [North American Racing Team] ,retrouvaient leur traditionnelle livrée rouge.

Pole, record du tour et victoire pour Jim Clark. Rien de neuf. Ou d’inattendu, sinon que le drapeau à damier brandi un tour trop tôt aurait pu lui coûter la victoire s’il avait levé le pied. Son écurie lui enjoignit de continuer à foncer. Sans radio… On peut imaginer un muret des stands follement animé par des hommes bondissant et agitant les bras dans un mouvement d’ensemble suffisament inhabituel pour que le pilote comprit le problème…

Clark allait tranquillement pouvoir passer à la série Tasmane, qu’il remportera, avant de s’acheminer vers Indianapolis.

Jim Clark
GP Afrique du Sud 1965 – Jim Clark continue à pousser sou sun drapeau à damier brandi prématurément © DR

GP de Monaco – 30 mai 1965 – Graham Hill sur BRM

La concomitance des dates des deux épreuves nécessitait de faire un choix. Après 1963 et 1964, Chapman comme Clark avaient à cœur de transformer leurs essais aux 500 Miles. Monaco fut donc supprimé du programme de l’Ecossais. Initialement le second pilote, Mike Spence devait être présent, épaulé par le jeune Pedro Rodriguez. Mais une question de prime de départ provoqua finalement le forfait de l’écurie Lotus.

En l’absence du favori au championnat, la course, plus ouverte, n’en fut que plus passionnante. Devant 34 000 spectateurs, quatre leaders s’opposèrent tout au long des 100 tours. Ainsi Hill, en pole, prit la tête devant Brabham et Stewart mais la perdit sur tête à queue à la chicane du port. Il a évité la Brabham privée d’Anderson qui venait de casser un cardan. Il bondit de sa voiture, la manœuvre seul en la poussant pour la remettre dans le bon sens et reprend la course en 5e position. Il va passer successivement Surtees et son « ami » Bandini. Brabham, leader venait d’abandonner. Entretemps, Stewart s’était acheminé à la 4e place tandis que Hawkins, sur Lotus, avait réitéré la figure d’Ascari en 1955, en plongeant dans le port suite à un tête à queue à la sortie de la chicane…

Hill dans sa remontée, battra quatre fois le record du tour tandis que Surtees et Bandini puis à nouveau Hill en feront autant après que ce dernier eut pris la tête.  Ce sera la 3e victoire du Britannique à Monaco. Il y en aura d’autres.

GP de Monaco 1965 – Graham Hill à la manoeuvre © DR

GP de Belgique – Spa – 13 juin 1965 – Jim Clark sur Lotus

Sur sa lancée de Monaco , Hill établit un nouveau record du tour qui lui donnera la pole ( 3,8 ‘’ plus rapide que le record de 1964 !). Clark, Stewart (BRM) et Ginther (Honda) le suivaient.
La course eut lieu sous la pluie. Des conditions dantesques sur le redoutable circuit de Spa. Clark prenant rapidement la tête pour ne plus la lacher. La pluie s’était arrêtée mais la piste restait très humide. Clark porta son avance à 43’’ sur Stewart quand des trombes se déversèrent à nouveau sur le circuit.  Douze voitures restaient en course.

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Clark et Stewart seront les deux seuls pilotes à accomplir la totalité des 32 tours. Attwood avait heurté un poteau télégraphique après avoir perdu le contrôle de sa Lotus Parnell. Il fut éjecté de sa voiture en feu et s’en tira avec de légères brûlures.
Clark venait de remporter son 2e Grand Prix de la saison et son 4e GP de Belgique.

Jim Clark
GP de Belgique 1965 – Jim Clark en aquaplaning © DR

GP de l’ACF – GP de France – Clermont – Ferrand – 27 juin 1965 – Jim Clark sur Lotus

Le « Mini Nürburgring » de Charade accueillait pour la première fois le Grand Prix de France. Clark était en pole sur la Lotus 33 (16s) suivi de Stewart et de Bandini sur la Ferrari 12 cylindres. Ce fut Stewart qui prit le meilleur départ mais Clark le passa avant le 1er virage. Il ne quittera plus la tête. Il fera mieux encore en battant le record du tour à… 15 reprises ! Seules sept voitures terminèrent.

Jim Clark
51e GP de l’ACF – GP de France 1965 – Jim Clark © DR

RAC British P – GP de Grande Bretagne – Silverstone – 10 juillet 1965 – Jim Clark sur Lotus

Que ce soit à Silverstone, Aintree ou Brands Hatch, Clark a gagné quatre fois consécutives le GP de Grande Bretagne. Celui de 1965 n’a pas fait exception. Aux essais les meilleurs temps ont été réalisés par Clark, Hill et Ginther. Le meilleur tour établi en 1964 a été battu par dix pilotes lors des essais.
Devant 110 000 spectateurs la Honda prit le meilleur départ mais fut rattrapée par Clark qui la dépassa. Cependant des problèmes d’auto-allumage et de pression d’huile le ralentissaient. Hill se rapprochait à raison de 3″ au tour sur une piste très glissante. Ce qui ne l’empêcha pas de battre le record du tour en toute fin de course. Clark passa la ligne avec 3.2″ d’avance sur Hill. Surtees 3e et Stewart 5e.

Les spectateurs anglais, donnèrent à Silverstone un petit air de Monza, en envahissant la piste en fin d’épreuve. Shocking, isn’t it ?

Jim Clark
GP de Grde Bretagne 1965 – Jim Clark – Fully focused © DR

GP des Pays-Bas – Zandvoort – 18 juillet 1965 – Jim Clark sur Lotus

Trois voitures différentes prirent les trois premières places aux essais. Hill sur BRM, Ginther sur Honda et Clark sur Lotus.
La Honda se maintint en tête trois tours durant puis Hill la doubla tandis que Clark les remontaient tous deux avant de passer en tête pour le restant de la course. Il établit un nouveau record du tour en 1’30″6. Malgré deux têtes à queue, Ginther, en finissant 6e, marquera le premier point de Honda en championnat du monde de F1. Stewart finit 2e et Gurney 3e.

Juste avant le départ il y avait eu une échauffourée entre Colin Chapman et un représentant des forces de l’ordre néerlandais. Ce qui avait valu au patron de Lotus de découvrir les geôles bataves où il fut enfermé pour une nuit !

En piste, heureusement, ça avait été « business as usual ».

GP des Pays-Bas 1965 – Jim Clark en observation dans Hunzerug avant de porter son attaque © DR

GP d’Allemagne – Nürburgring – 1er août 1965 – Jim Clark sur Lotus

Si l’on compte bien, Clark en était déjà à sa cinquième victoire de la saison en arrivant au Nürburgring. « Grand prix de match » pour lui. Il pouvait être titré dès ce 1er août.
Le record du tour établi par Surtees en 1964 , en 8’39 », semblait inapprochable. Encore fallait-il compter sur ce diable de Jim Clark qui le ramena à 8’22″7, soit 16″3 de moins. Ce qui dépassait l’entendement.
Les Honda qui avaient démarré l’aventure de la F1 ici même une année auparavant, étaient absentes. L’usine mettait la dernière main à une grosse évolution de la voiture.
Les 175 virages et 22 km constituaient un challenge pour tous les pilotes. Que dire alors si la pluie s’invitait à la partie ? Mais ce fut une brève averse. Stewart abandonna sur touchette, Surtees fut retardé par un changement de vitesses récalcitrant. Clark l’emporta devant Hill, Gurney, Rindt, Brabham et Bandini.

5e victoire de rang, 6e depuis le début de saison. Clark était – déjà – le nouveau Champion du Monde de F1 1965. Les autres ne jouaient plus que les accessits.

GP d’Allemagne 1965 – Dan Gurney – Brabham décolle à Brünnchen © DR

GP d’Italie – Monza – 1965 – Jackie Stewart sur BRM

Sur ses terres la Scuderia Ferrari avait finalement engagé trois V12. L’écurie Honda après avoir passé son tour au Grand Prix d’Allemagne était revenue avec des voitures modifiées.
Au départ, Stewart avait devancé le poleman, Clark, puis s’était fait repasser, tandis que Hill et Bandini suivaient Stewart. La tête de la course changeait sans cesse entre les trois premiers. Surtees remontait très fort d’une lointaine 14ème place. A tel point qu’il passa Stewart au 11ème tour.  imaginez l’ambiance à Monza !
Ça ne dura pas, Stewart reprenant rapidement la tête, mais Surtees le redépassa au 13ème tour. Bandini, pendant ce temps, dépassait Gurney. Il y eut encore un changement de position entre Stewart et Surtees. Stewart reprit la tête, jusqu’à ce que Clark les mette tous les deux d’accord. Après une demi-heure de course, les six premiers étaient groupés en moins d’une seconde.

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Puis Surtees se retira au 34ème tour sur rupture de boîte. La lutte continuait entre Stewart, Clark et Hill. Mais au 63ème tour, Clark dut renoncer sur panne de pompe à essence. Non sans avoir établit le record du tour. A deux tours de la fin, la bataille continuait entre Hill et Stewart, tous deux sur BRM. En tête au dernier tour, Hill dérapa à Lesmo, ce qui suffit à Stewart pour passer et l’emporter. Sa première victoire lors de sa première saison de Formule 1.
Lors de cette course, si les BRM finirent toutes la course, à l’inverse, les Lotus abandonnèrent toutes.

GP d’Italie 1965 – Stewart et Hill © DR

GP des USA – Watkins-Glen – 3 octobre 1965 – Graham Hill sur BRM

Le grand changement pour Ferrari était l’indisponibilité de son pilote numéro un, John Surtees, sévèrement blessé en CanAm à Mosport, au Canada.
Bandini se retrouvait en pointe, assisté du nouveau venu Pedro Rodríguez, tous deux avec des V12, tandis que Bondurant était engagé sur une V8. Seul à utiliser le 32 soupapes, Clark fut devancé par la BRM de Hill aux essais. Ginther, sur Honda, établit le troisième temps sous les yeux de M. Honda lui-même. Il devançait Spence sur Lotus, tandis que Bandini et Stewart occupaient la troisième ligne. Les deux Brabham étaient en quatrième ligne, Brabham devant Gurney.

En course, Graham Hill s’adjugait la victoire. Clark avait brièvement mené, avant que Hill ne reprenne la tête et ne la quitte plus. Les abandons de Clark et Stewart laissaient le champ libre aux deux Brabham pour les dernières marches du podium tandis que les Ferrari accédaient aux quatrième et cinquième rang. Rindt et sa Cooper suivaient.
C’était la troisième victoire consécutive de Hill à Watkins Glen

GP des USA 1965 Hill et Gurney – BRM © DR

GP du Mexique – Mexico – 24 octobre 1965 – Richie Ginther sur Honda

À 2000 mètres d’altitude, les V8 16 soupapes souffraient moins que les 32 soupapes. C’est ainsi que Clark établit la pôle, suivie par les deux Brabham, Gurney devançant son boss. Tandis que Ginther, sur Honda, s’intercalait entre eux en troisième position.

Ginther prit la tête dès le départ et ne la quitta plus. Clark deuxième fut dépassé par plusieurs voitures dans les lignes droites. Spence était en deuxième position en bataille serrée avec Gurney qui finit par le passer et conserva sa deuxième place sans pouvoir remonter la Honda. Ce fut la première victoire de celle-ci en Championnat du Monde de F1.

De nombreux abandons permirent à plusieurs pilotes qu’on voyait rarement à si bonne fête de marquer des points. Spence troisième, Siffert quatrième sur Brabham BRM, Atwood cinquième et Bucknum sixième. C’était sa première entrée dans les points.
A noter que les deux premières places étaient occupées par deux Californiens.

GP du Mexique 1965 – Richie Ginther – Honda © DR

Le panache de Clark et la régularité de Hill

Au terme de cette saison, Clark était un superbe champion même si l’on peut penser que Lotus, en se désunissant quelque peu au cours des trois derniers Grand Prix, a pu le priver de quelques podiums supplémentaires, au moins.

Cela donne une belle deuxième place à l’équipe BRM avec deux victoires pour Hill et une pour la révélation Stewart. Gurney sur Brabham finit quatrième après avoir marqué des points lors des six derniers Grand Prix. Chez Ferrari, au contraire, Surtees n’a pas marqué lors des cinq derniers Grand Prix sachant qu’il était forfait pour deux d’entre eux. Et Bandini marqua davantage dans la seconde partie de saison, chacun quatre fois dans les points.

Bruce McLaren sur Cooper marqua quatre fois également tandis que Ginther qui le devançait,  Spence, Brabham et Siffert marquèrent trois fois.

Soulignons que de tous, Graham Hill fut le plus régulier, neuf fois dans les points, suivi par Stewart sept fois, puis Clark et Gurney six fois. Évidemment, chaque fois que Clark était dans les points, ce fut pour une victoire, ce qui changeait tout.

Jim Clark
Jim Clark et Graham Hill © DR

Les statistiques de Jim Clark sur le site F1 Stat : F1 Stat Jim Clark

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