François Mazet
3 avril 2023

François Mazet : F1, jet-set et citrons jaunes

Il a signé des performances ahurissantes sur les circuits, mais elles restèrent sans lendemain. Il a constitué un carnet d’adresses sans aucun doute l’un des plus fournis du sport automobile.

Toute sa vie, il est allé de perf en perf et de fête en fête. Aujourd’hui encore, à 80 ans, il roule à une allure peu avouable, s’éclate au Festival du Citron de Menton, et publie une autobiographie destinée à ses petits-enfants, un livre truffé de témoignages plus prestigieux les uns que les autres. Histoire d’en savoir plus, j’ai posé dix questions indiscrètes à François Mazet. Il n’en a écarté aucune.

Propos recueillis par Eric Bhat, service photo Bernard Asset, photos collection François Mazet

François Mazet
Jean-Michel Desnoue et François Mazet – Menton 2022 © Bernard Asset

Eric Bhat – Classic Courses : 1– Tu racontes dans ton livre que la voltige aérienne et le bowling t’ont mené vers le Volant Shell à Magny-Cours. N’est-ce pas un itinéraire un peu tordu ?

François Mazet :

(rires)  Il m’est effectivement  arrivé des tas de choses bizarres dans la vie. J’ai eu une chance inouïe… mais la chance il faut savoir la saisir. Le bowling, c’était à Monaco quand j’étais adolescent. Je jouais tout seul. Le tenancier m’a suggéré de jouer avec un autre joueur solitaire, histoire d’improviser une sorte de challenge entre nous.  Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous avions le même âge, un bon sens du contact l’un et l’autre. Nous jouons, nous sympathisons, et nous sommes devenus amis. Il s’appelait Alexander Onassis. Il était passionné de sport automobile. Il avait acheté une Ferrari. Il m’amène en Italie, à Modène, pour faire régler les carburateurs. Enzo Ferrari l’invite à déjeuner. Tu penses, tapis rouge pour le fils Onassis. Mazet, Enzo Ferrari ne le connaît pas, mais je suis invité quand même et voilà comment j’ai déjeuné avec le Commendatore alors que je n’avais pas encore de poil au menton. Alexander devient un excellent ami. Je me mets à courir,  il me suis dans toutes mes pérégrinations, il essaye même ma F3.

     Quand je cours moins, nous décidons de faire le tour du monde en avion. Nous décollons pour Athènes dans son Learjet, la Ferrari du ciel. Il a commandé un petit avion bi-turbo qui n’était pas encore prêt à notre départ. Il est livré à Athènes. Alexander part l’essayer, seulement attaché par une ceinture ventrale. Cet engin a encore quelques défauts. Il prend brutalement de la gîte à droite et s’écrase au sol. Alexander heurte brutalement de la tête le tableau de bord et tombe dans le coma. Le pilote, lui, n’a rien. Nous nous retrouvons à l’hôpital, où nous comprenons que le cerveau d’Alexander ne répond plus. Il est réduit à l’état de légume. Il n’y a plus rien à faire. « Debranchez les tuyaux ! » ordonne Onassis. Et on a débranché tous les tuyaux. J’ai perdu un excellent ami. C’était un garçon charmant, très bon pilote d’avion, très bon pilote automobile, très fidèle en amitié. Le père Onassis m’a dit : « Je te donne toutes ses voitures ». Je décline ce don, je n’avais pas l’espace pour les garder, et encore moins le budget pour les entretenir. Le père Onassis, du coup, m’invite à New York, me fait bosser dans les assurances. J’ai passé deux ans à New York , je vivais grand train, un soir je dînais avec Jackie Kennedy, un autre soir je dînais avec Henry Kissinger ! Mais j’anticipe…

     Avant de concourir au Volant Shell, je fréquentais beaucoup le club Sport Auto à Paris. Du vrai sport automobile ! Les clubs automobiles parisiens, l’ACIF et l’AGACI étaient plus guindés, plus bourgeois si tu veux. Je préférais de loin le club Sport-Auto, j’avais un bon sens du contact et je rencontrais Jean Lucas (patron du magazine mensuel Sport-Auto), Jabby Crombac (rédacteur en chef du même magazine), son meilleur ami le champion Jim Clark, et d’autres vedettes comme Jo Schlesser. Je pratiquais alors assidûment la voltige aérienne. Crombac me demande : « Peux-tu amener Jim Clark ? Il voudrait apprendre à piloter un avion ? » Me voilà parti à Toussus-le-Noble avec Jim Clark. Evidemment je fais le malin, j’attaque sur la route, et Jim Clark me dit : « tu conduis bien, tu devrais piloter des voitures de course !». Schlesser m’avait dit la même chose. Il vendait des voitures de sport et je partais les essayer quand il les recevait. Evidemment j’avoinais. « Tu devrais t’inscrire au Volant Shell ! » m’avait dit un jour Schlesser. Va pour le Volant Shell !  S’inscrire coûtait autour de 3.000F, payables sur plusieurs mois en fonction des qualifications successives et  tout à fait dans mon budget.

Eric Bhat – Classic Courses : 2 – Pourquoi ta victoire au Volant Shell a-t-elle été controversée ?

François Mazet : Eh bien le favori s’appelait tout simplement Jean-Claude Andruet, pilote d’usine Alpine en rallye. Et il y avait dans le jury un certain Jean Rédélé, le patron d’Alpine ! On frisait le délit d’initié, comprenez que je n’étais pas vraiment son poulain… Je tourne, je fais le meilleur temps devant Andruet, mais je suis un inconnu, c’est presque un coup d’état ! On nous fait retourner, et malheureusement pour lui, Andruet part en tête-à-queue, ce qui est éliminatoire. Et j’avais de toute façon été à nouveau plus rapide que lui. Je gagne le Volant Shell le 17 octobre 1967, l’année après la victoire de François Cevert. Les journalistes présents, Johnny Rives (L’Equipe), François Janin (le Monde et Antenne 2) , Tommy Franklin (France-Inter) se mettent à récriminer : « Vous n’allez pas lui donner une Alpine pourrie comme à Cevert l’an dernier. Laissez Mazet choisir sa monoplace ! »  Et j’ai porté mon choix sur une Tecno .  Cevert a également choisi une Tecno pour la saison 1968. Nous voilà donc partis de concert en Italie à Bologne, Via Ducati (là où l’usine Ducati est installée aujourd’hui !)  Bon choix pour Cevert comme pour moi. Lui est sacré champion de France à la fin de la saison, moi je me classe 4e de ce championnat pour ma première saison. Il passe en F2, et j’ambitionne d’être champion de France F3 en 1969. J’ai adoré cette époque, l’ambiance était très joyeuse.  Shell me défrayait, je descendais dans des endroits pas chers et j’invitais mes copains au restaurant. Nous dormions à quatre dans la chambre d’hôtel, avec le photographe Manou Zurini, le coéquipier de rallye Jean Todt, mon mécanicien et moi : ça coûtait moins cher à quatre !

François Mazet
F3 Nogaro 1969 François Mazet – Patrick Depailler – Jean-Pierre Jaussaud © Archives personnelles François Mazet

Eric Bhat – Classic Courses : 3 – En 1969, la Formule 3 est particulièrement compétitive :  tu côtoies Emerson Fittipaldi ,  Ronnie Peterson, Reine Wissel, ainsi que les Français Jean-Pierre  Jabouille , Patrick Depailler, Jean-Pierre Jaussaud. Tous ont connu par la suite leurs heures de gloire, mais pas toi : tu es un peu l’oublié de cette période ?

François Mazet : N’empêche que j’ai battu tout le monde ! Pas tout de suite. Au début de la saison, j’avoue,  je ramais, j’avais un moteur très moyen. En Belgique, à Chimay, je me fais déposer dans la ligne droite par des pilotes moyens, qui me prennent 30 km/h dans la ligne droite. Je pique un coup de sang. Je vais acheter un moteur en Italie chez Gianfranco Bielli, qui me livre un moteur super. Je reviens en France avec mon moteur sous le bras. Il défile à Orly sur le tapis roulant. Les douaniers étaient éberlués : « c’est votre seul bagage ? Mais où est la voiture  et les tampons d’importation qui vont avec? » La situation s’éclaircit, on fonce à la Châtre avec mon mécanicien qui est venu me chercher en voiture. Il se nomme Jean-Pierre Bellanger, un type super qui depuis est resté un ami. Dès lors, avec ce moteur,  je gagne six des huit courses restantes ! A Zandvoort, je l’emporte devant tous les grands pilotes de l’époque. On arrive à Albi. Avec Jabouille, Depailler et Jaussaud, on se tient en deux points, la dernière course va être décisive. Je gagne la course et le championnat de France 1969. Sans doute mon plus beau souvenir de course.

1970 Paul Ricard et Jean-Pierre Paoli entourés de leurs conseils © Archives personnelles François Mazet

Eric Bhat – Classic Courses : 4 – Tu as été associé à la création du circuit Paul Ricard ? Comment cela se fait-il, étais-tu spécialisé dans les travaux publics  ou la conception de circuits ?

François Mazet : Non, encore un truc bizarre qui tombe du ciel. Après ma victoire à Albi, un type m’aborde. C’est Jean-Pierre Paoli : « Paul Ricard, mon patron, voudrait construire un circuit. Voudriez-vous y réféchir avec nous ? » Courageux mais pas téméraire, j’embarque Beltoise, Jabouille et Johnny Rives dans l’aventure, et même Pescarolo un peu plus tard. Fin octobre 1969, Paul Ricard me donne rendez-vous à la tour de contrôle du minuscule aéroport qui existait sur le plateau du Castellet. Il n’y avait rien d’autre autour, que de la brousse. Paul Ricard était ambitieux : « je veux construire un circuit sur lequel on puisse rouler à 300 km/h. Je veux concurrencer Indianapolis ! » Beltoise avait de bons réflexes, il a aussitôt fourmillé d’idées.  Un moment Paul Ricard m’a offert un pastis alors que j’ai horreur de l’anis. Je l’ai accepté du bout des lèvres, et lui ai demandé : « Vous en buvez combien par jour ? »  Il m’a regardé , sûr de lui , et m’a rétorqué : « Petit, à ma suffisance ! «  J’ai adoré cette réplique ! Six mois plus tard le circuit a été inauguré,en avril 1970 , un  véritable tour de force ! J’en ai profité pour valider mon brevet de pilote (il fallait être passé par quatre pistes d’aéroport, celle qui jouxtait le circuit a été la 4e!) J’ai participé également à une course de prototypes 2 litres organisée au Paul-Ricard, sur une Chevron, associé à Gérard Larrousse.  Nous avons terminé à une lointaine 9e  place car nous avions un pont très court et nous étions largués sur la ligne droite.

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F2 Pau 1970 – Qualifié en 1e ligne entre Jack Brabham et Jochen Rindt © Archives personnelles François Mazet

Eric Bhat – Classic Courses : 5 –  En 1970,  tu te qualifies au GP de Pau en première ligne entre Jochen Rindt (roi de la Formule 2) et Jack Brabham (triple champion du monde) ; une somptueuse première ligne. Et puis plus rien. Que s’est-il passé ?

François Mazet : Cette qualification était une bonne surprise, mais je n’étais pas assez culotté. Dès le virage de la gare (premier virage), j’ai été débordé par Rindt et Brabham. J’ai terminé  cinquième, si j’ai bonne mémoire.  Cette saison,  dans une écurie Brabham semi-officielle, a été une vraie catastrophe. J’ai eu d’incessants soucis de moteur , ma voiture était mal préparée, contrairement à celle de Tim Schenken. Les petites écuries anglaises sont souvent comme ça, pas très régulières… J’ai fait de jolies courses à Thruxton et à Rouen, mais pas grand-chose d’autre. Une saison exécrable.

Eric Bhat – Classic Courses : 6 – Avec ton carnet d’adresses phénoménal, comment se fait-il que tu n’aies jamais participé aux aventures Matra, Alpine ou Renault, qui prospéraient autour de toi ?

Eh bien j’étais Shell, et non pas Elf. François Guiter, patron de la compétition chez Elf,  m’aimait bien, mais il m’a toujours tenu un langage de vérité : « j’ai déjà Beltoise, Pescarolo et Cevert, j’ai aussi Jabouille, Depailler, Leclère, Serpaggi, Cudini et Tambay en Formule Renault, j’en oublie. Je suis désolé, mais je n’ai plus la moindre place pour vous… » J’ai couru ensuite pour Jo Siffert, en F2 sur une Chevron et même en Formule 1 au GP de France 1971, sur la March F1 de Jo.

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F1 GP de France Paul Ricard 1971 – François Mazet et Jo Siffert © Archives personnelles François Mazet

Eric Bhat – Classic Courses : 7 – Pourquoi as-tu couru un seul Grand Prix de Formule 1 ?

François Mazet : Les circonstances… Déjà, ce Grand Prix de France ne s’est pas formidablement passé. Jo Siffert m’avait loué son ancienne March. Malheureusement le Cosworth ne tournait que sur sept cylindres, on n’a jamais compris pourquoi. Un mécanicien de fortune m’a aidé à résoudre le problème, sans y parvenir. Il se nommait… Guy Ligier et avait couru en F1 quelques GP avec un Cosworth ! Bref, avec sept cylindres sur huit, je me qualifie tout de même, et je termine 13e sur 25 pilotes au départ.  Je dois courir au Nürburgring, mais Siffert a des problèmes avec sa BRM et me reprend la March. Puis il se tue en octobre sur la BRM à Brands Hatch. Cevert se tue à Watkins Glen, Stewart se retire : c’est un immense chambardement en F1. La veuve de Siffert vend tout, et malgré quelques courses de tourisme, je me retrouve le bec dans l’eau. J’attends des jours meilleurs.

Et j’attends toujours aujourd’hui… Mais je n’ai pas de mauvais souvenirs. Quand on se voyait avec Clay Regazzoni, mon ex-voisin à Menton ( sa famille habite toujours là) ou avec Thierry Boutsen qui habite aussi Menton, on se disait qu’on n’avait pas de mauvais souvenirs, seulement de bons souvenirs, même si ça ne marchait pas côté résultats. Les vrais mauvais souvenirs, c’était quand les copains se tuaient. Tu sais, en  sport automobile, la réussite ou le bon timing  tiennent vraiment à peu de choses. Il faut être là au bon moment. Tambay arrive chez McLaren, on le porte aux nues… et l’écurie McLaren est au fond du trou. Le pauvre Tambay a connu la même chose chez Renault :  quand il est arrivé, son écurie n’étais plus compétitive. En ce qui me concerne, je n’ai que de bons souvenirs de mes années de compétition ! Puis ma citronneraie est devenue ma passion !

F1 GP de Monaco 1981 – François Mazet réunit les pilotes F1 pour une photo © Archives personnelles François Mazet

Eric Bhat – Classic Courses : 8 –  En 1981, tu réunis tous les pilotes de Formule 1 en une magnifique photo. A quel titre as-tu mené cette opération ?

François Mazet : Encore un truc de folie ! On m’a confié des responsabilités à l’Automobile-Club de Monaco, je suis devenu responsable des relations avec les pilotes de Formule 1 et les directeurs d’écuries de Grands Prix, je rencontrais en permanence tous les pilotes et tous les patrons de la F1 : incroyable, cette histoire ! Réunir tous les pilotes pour une photo, ça n’a pas été simple, crois-moi !

F1 GP Espagne -1980-Francois-Mazet-avec-Bernie-Ecclestone-et-David-Thieme-©-Archives-personnelles-Francois-Mazet.jpg

Eric Bhat – Classic Courses : 9 – David Thieme, le patron d’Essex et sponsor de Lotus, n’était ni pilote, ni team-manager. Comment l’as-tu connu ?

François Mazet : Au moment du Grand Prix de Monaco, je séjournais à l’Hôtel de Paris. Je connaissais le chef-concierge, qui me dit un jour : « un Monsieur américain séjourne dans une de nos suites depuis quelques semaines. Il veut faire de la Formule 1 et y rencontrer des gens. Il s’appelle David Thieme. »  On fait connaissance, il me dit vouloir investir plusieurs millions de dollars, gagnés à la suite de ses opérations pétrolières. Je lui obtiens un laisser-passer au Grand Prix de Monaco et  lui présente Colin Chapman. Nous nous rencontrons tous les trois au bar de l’Hôtel de Paris. Chapman lui propose d’apposer un petit sticker en arrière du moteur. Ainsi arrivons-nous au GP d’Argentine 1981. Il fallait de bons yeux pour distinguer le sticker. David Thieme est un peu déçu. J’appelle Chapman : « David Thieme voudrait que sa société apparaisse autant que Tissot ! » Chapman n’y va pas par quatre chemins : « Mais c’est beaucoup plus cher ! » Qu’à cela ne tienne ! Thieme rachète le contrat de Tissot, rachète également le contrat de Martini, et apparaît désormais comme sponsor principal de Lotus. Nous comptons beaucoup sur la révolutionnaire 88 à double châssis. Hélas elle fait peur à tout le monde, Chapman se met tous les constructeurs à dos, et la 88 est bannie par le pouvoir sportif à Long Beach.

Là, je dois dire, Chapman prend un gros coup sur la tête. Mais David Thieme est un bluffeur, c’est indéniable, et il continue vaille que vaille, on court au Mans, on court à Indianapolis, sans gagner mais toujours dans le coup. On réserve le Royal Albert Hall à Londres, mille invités, du Dom Perignon pour tout le monde, Ray Charles sur scène, Roger Vergé nous concocte un menu de folie, tout roule. Mais au Grand Prix du Brésil au début de la saison suivante, je vois Thieme arriver blême au petit déjeuner, il n’a pas dormi de la nuit. A la Bourse, c’est brutalement la catastrophe. Et ça ne s’arrange pas : il se met à perdre 10 millions de dollars par jour, sur un contrat dont il ne peut se dégager. Il fait tout de même le pari de continuer, il a encore des réserves.  On continue à faire la fête on retourne au Royal Albert Hall avec mille invités. C’est le coup de trop.

Eric Bhat – Classic Courses : 10- Pourquoi viens-tu d’écrire une autobiographie? N’est-ce pas mégalo de ta part ?

François Mazet : J’ai fait la fête toute ma vie. Pour marquer mes 80 ans, je cherchais une idée. Mon épouse, Marie-Christine, me poussait à une manifestation à la maison, pour la famille, elle disait souvent que nos enfants connaissaient ma vie par bribes, avec quelques anecdotes, et qu’il serait bien de raconter tout ça plus en détails ! Il y a pas mal d’années,  j’ai racheté une maison de vacances de mon enfance à Menton et mon activité  est devenue la culture du citron de Menton : mes trois enfants et mes quatre petits-enfants ne connaissent que ça de ma vie.  Jusqu’au jour récent où Auto-Hebdo m’a consacré un article dans sa rubrique bien connue « Covoiturage » !  J’ai eu un très bon contact avec Jean-Michel Desnoues et Bernard Asset, signataires de ce papier. De là est née l’idée d’un bouquin.  Je voulais exprimer combien j’ai eu de la chance dans la vie !

Les sept vies de François Mazet, et beaucoup plus encore…

Lui le parisien jusqu’au bout des ongles, coureur automobile et fêtard invétéré, a découvert un jour à Menton « que les arbres existaient, qu’il poussait des feuilles dessus et même des citrons ! » Ayant atteint l’âge vénérable de 80 ans, il a résolu de conter ses vies dans un ouvrage. Tout le monde s’y est mis. Bernie Ecclestone a écrit la préface. Jacky Ickx a rédigé l’épilogue. Mazet a reçu les témoignages de Jackie Stewart, d’Emerson Fittipaldi et de beaucoup d’autres copains.  Jean-Michel Desnoues, rédacteur à Auto-Hebdo et auteur du livre, s’est fendu du « mot de l’auteur ». Bernard Asset a assuré le service iconographique et signé de jolies photos. Et en moins de temps qu’il a fallu pour lancer le projet, le livre est déjà imprimé ! Encore un tour de force dans la vie de François Mazet. Un de plus, car sa vie en est truffée… Classic Courses a la joie, l’honneur et le plaisir de commercialiser ces pages et vous propose de les partager. Une histoire d’amitié !

« Mes vies à toute vitesse » – Ouvrage dirigé par François Mazet, avec la complicité de Jean-Michel Desnoues et Bernard Asset. 200 pages . 24 euros.
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