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GP d’Allemagne 2019 par Johnny Rives

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LES OCCASIONS PERDUES

Ce GP d’Allemagne 2019 aura été la course des occasions perdues. Une course animée comme on n’en avait plus vu depuis des siècles. Les 100 000 spectateurs d’Hockenheim ayant bravé le retour de bâton météorologique de ce 29 juillet n’auront pas regretté leur stoïcisme sous les averses. Ces averses qui ont chamboulé l’habituel scenario. Et qui, moyennant un total record de 77 arrêts aux stands, ont maintenu constant le suspense jusqu’au dernier tour.

Finalement cette course fut, à l’exception de quelques heureux, surtout celle des occasions perdues. La palme, ici, revient à Mercedes à travers Hamilton bien sûr, mais encore (pire pour lui) avec Bottas. Sans oublier Leclerc ou Hulkenberg qui eux aussi ont perdu gros dans l’affaire après avoir connu de grands espoirs. Malgré la spectaculaire remontée de Vettel, le grand gagnant du jour a encore été Max Verstappen, plus impressionnant que jamais.

Johnny RIVES


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Wikipedia : Grand Prix Automobile d’Allemagne

Résumé de la course F1.com

https://www.formula1.com/en/latest/article.race-highlights-2019-german-grand-prix.SabHkAQi5f7mbSTNhGdSy.html

VERSTAPPEN MAÎTRE DU JEU

GP d’Allemagne 2019 – Ça n’est pas vraiment un hasard si, lors des deux défaites enregistrées par Mercedes en onze départs, le glorieux bénéficiaire en a été Max Verstappen. Après le GP d’Autriche, où les « flèches d’argent » avaient souffert de la chaleur, ce dont le Batave avait profité pour gagner par KO sur le brillant Charles Leclerc, cela a été celui d’Allemagne, où il a régné d’impressionnante façon. Coïncidence après, les deux fois, deux départs ratés. Alors précisément que c’est là qu’on l’attendait, à Spielberg comme à Hockenheim, pour surprendre les Mercedes. Ici, il dut se contenter de la 4e place en début de course derrière les habituels Hamilton et Bottas plus l’inattendu Raïkkonen.

GP d'Allemagne 2019
GP d’Allemagne 2019 – Max Vertappen – Red Bull @ DR

La plupart ayant profité de la SC (safety car, motivée par l’accident de Perez) pour passer des pneus pluie (full wet) aux intermédiaires (la pluie s’était interrompue), Verstappen n’avait plus qu’Hamilton et Bottas devant lui. Il faisait pression sur le n°2 de Mercedes, quand, la piste s’asséchant, il fit comme Vettel peu avant lui : en chaussant des pneus « slicks ». Pas des rouges (soft) comme Sebastian. Mais des jaunes (medium) si peu efficaces en ces conditions d’adhérence précaire qu’il ne put éviter un spectaculaire tête-à-queue complet à vitesse soutenue. Par chance, il ne heurta aucun obstacle. Et profita d’une SC « virtuelle » (sortie de route de Norris) pour vite revenir à des pneus intermédiaires, mieux adaptés à la situation.

C’est alors que Hamilton, fraichement chaussé en « slicks » à son tour, effectua sa sortie de route entre les virages 15 et 16. Car la pluie était revenue. Cela le condamna à un arrêt si inattendu par son équipe qu’il lui coûta 50 secondes. Dès lors, Verstappen n’avait plus que Bottas devant lui. Lequel dut s’arrêter lui aussi pour revenir aux « intermédiaires ». Résultat : Verstappen roulait en tête, CQFD ! Il ne devait plus abandonner ce premier fauteuil qu’à l’exception du tour 47 quand, la piste sêchant de nouveau, il revint aux « slicks » ce qu’Hamilton fit un tour plus tard pour se retrouver… 12!

Max n’avait dès lors plus rien à craindre que lui-même (comme Hamilton, puis Bottas le surent à leurs dépens), puisque son adversaire le plus menaçant était… Lance Stroll que l’on n’avait jamais vu à telle fête ! Une ultime SC (l’accident de Bottas) ne changea rien à l’affaire : Max avait la victoire en poche. Personne ne s’était hissé à la même hauteur que lui pour échapper aux pièges d’une course haletante. Chapeau !

MERCEDES : MAUVAIS ANNIVERSAIRE…

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GP-dAllemagne-2019-125-années-de-sport-automobile-Mercedes-team-@-DR

Les Mercedes avaient revêtu une tenue d’anniversaire pour célébrer leur 200e grand prix et les 125 ans de la course automobile. En renouant avec leur couleur blanche originelle, datant de l’époque où les anglaises étaient vertes, les italiennes rouges et les françaises bleues. Mais ce ne fut pas leur fête. A cause de deux sorties de route pour Hamilton et un accident sérieux pour Bottas. Hamilton a été le seul pilote avec Verstappen à avoir été pointé en tête de ce GP d’Allemagne 2019 à émotions. Il mena du 1er au 29e tour, puis au 47e. Le reste du temps il n’y eut qu’un autre meneur : Verstappen (30e-46e tours, puis 48e-64e).

GP d'Allemagne 2019
GP d’Allemagne 2019 – Lewis Hamilton – Charles Leclrec @ DR

Mais, comme tant d’autres, il n’a pas été capable de passer indemne entre les pièges tendus sur la piste changeante d’Hockenheim. Sa sortie de route dans le virage qui venait de coûter si cher à Leclerc (29e tour) le contraignit à un arrêt qui surprit même son équipe pour changer aileron avant endommagé et pneus (retour à des intermédiaires, plus adaptés que les « slicks » car la pluie retombait). Ses espoirs prirent définitivement fin quand un tête-à-queue dans le premier virage lui coûta une nouvelle émotion. Là où, quelques tours plus tard, et pour une erreur identique, Bottas eut le malheur d’échouer dans les barrières miraculeusement évitées par Lewis. Un malheur surgissant à un mauvais moment pour le Finlandais dont la position serait fragilisée. Bien que l’on se demande qui, à sa place, pourrait faire mieux parmi les pilotes libres.

FERRARI : LE PIRE ET LE MEILLEUR

GP d'Allemagne 2019
GP d’Allemagne 2019 – Sebastian Vettel – Ferrari – 2e @ DR

La Scuderia Ferrari aura offert à ses tifosi le pire en même temps que le meilleur dans ce week-end allemand. Après avoir dominé les essais libres, Leclerc et Vettel connurent un échec total en qualification en raison des caprices de leurs F1. Pression de turbo pour Vettel, pression d’essence pour Leclerc. Ça n’était pas un gag. Chez Ferrari personne ne songeait à en rire.

En course, la pluie fournit à Charles et à Sebastian l’occasion de se racheter. On commençait à rêver de gloire pour le Monégasque quand une averse imprévue fut fatale à sa Ferrari alors chaussée de pneus « slicks ». Pendant ce temps, Vettel n’hésitait pas à multiplier ses arrêts pour choisir des pneus les mieux adaptés aux éléments fluctuants. A 12 tours de l’arrivée, on le pointait en 7e position. C’était plutôt bien étant donné la 20e place qu’il avait occupée sur la grille, faute d’avoir effectué un seul tour lancé en qualification.

Septième ? Le tête-à-queue d’Hamilton (53e tour) ne lui rapporta rien, Lewis étant plus en arrière. Mais celui de Bottas (57e) le hissa cinquième. Roulaient alors devant lui : Verstappen, Kvyat, Stroll et Sainz. Encore un gag ? Non, la stricte réalité ! La SC consécutive à l’accident de Bottas permit de resserrer le chapelet des F1. La trajectoire ayant séché, tout ce beau monde roulait en slicks. Entreprendre des dépassements nécessitait de rouler sur la partie humide de la piste.

Mais chacun voyant pointer l’arrivée avec soulagement, ni Sainz, ni Stroll, ni Kvyatt ne tentèrent le diable pour enrayer la remontée de Vettel. Qui, après son inespérée 2e place, souriait encore plus que le vainqueur incontesté du GP d’Allemagne 2019. A qui, dans son étourdissante remontée, Vettel ne put subtiliser le meilleur tour en course (1’16’’645 pour Max, 1’16’’794 pour lui). Les autres étaient loin en arrière, même Hamilton (1’17’’485).

GROSJEAN PLUS EN VEINE QUE GASLY

GP d'Allemagne 2019
GP d’Allemagne 2019 – Magnussen – Grosjean – Haas @ DR

Côté français, l’affaire s’est conclue par un sourire inattendu pour Sebastien Grosjean, déjà heureux de finir dans les points (9e) quand le déclassement des Alfa qui avaient fini devant lui le hissèrent à une 7e place bienvenue. Après une course où, outre l’usure intempestive de ses pneus (six changements), sa principale préoccupation ne fut autre que son équipier Magnussen. Celui-ci affirme parfois qu’il ne court pas «pour se faire des amis » mais pour gagner. Il ne se fait aucun ami, c’est vrai. Mais il ne gagne pas non plus.

Un qui ne s’est pas fait un ami c’est Pierre Gasly, avec Alexander Albon. A la fin d’une prestation courageuse, quoique totalement éclipsée par celle de son équipier Verstappen, Gasly était en mesure de subtiliser la 6e place à Albon. C’était mieux que rien. Mais il n’eut pas ce (modeste) bonheur, Albon lui ayant barré la route en ligne droite si sèchement que Gasly en perdit son aileron avant et fut réduit à un tout droit pour le compte. Etrange : les commissaires habituellement si prompts à sanctionner les fautifs ne virent là rien à redire malgré la dangerosité de la manœuvre. Albon pourrait dit-on remplacer Gasly chez Red Bull. Est-ce là le motif de sa manœuvre ? Le meilleur tour du Français (1’17’’495) comparé à celui de son adversaire (1’17’’850) inciterait à tempérer cette éventualité…

SURPRISES-SURPRISES !

GP d'Allemagne 2019
GP d’Allemagne 2019 – Daniil Kvyat – Toro Rosso 3e @ DR

Parmi les heureuses surprises de cette course pas comme les autres (on en redemande, tout comme les téléspectateurs de Canal + qui lui ont attribué la meilleure note de la saison : 16,7), petit clin d’œil d’encouragement à Danil Kvyat qui a fêté par un podium inattendu la naissance de son fils – la veille. Et aussi à Lance Stroll, qui occupa la 2e place de grand prix vraiment original pendant quelques tours avant de se contenter de la 4e – qui constitue, et de loin, son meilleur résultat en carrière.

GP d'Allemagne 2019
GP d’Allemagne 2019 – Les Alfa Romeo 7e et 8e déclassées @ DR

Au plan des moteurs, le coup de chapeau doit aller à Honda (1er et 3e) qui a totalisé ici 49 points, soit bien mieux que Ferrari (28), Mercedes (15) et bien sûr Renault (avec les 10 points marqués par le seul Carlos Sainz). Renault qui s’est signalé par l’unique abandon pour raisons mécaniques (Ricciardo), tous les autres étant survenus sur sorties de route : Perez, Norris, Leclère et enfin Hulkenberg – qui doit faire des cauchemars en songeant au podium si cruellement perdu. Enfin ne terminons pas sans un autre clin d’œil. Celui que mérite Robert Kubiça, qui surmonté bravement son handicap physique (bras droit) par passion pour la course.

COTE D’AMOUR ET.. DE DÉSAMOUR !

A Hockenheim, nous avons aimé :

 ***La pluie, Verstappen, Vettel, Honda
 ** Kvyat, Stroll, Sainz
 *  Grosjean, Kubiça 

A Hockenheim Nous avons moins aimé :

 °°°Albon et la mansuétude des commissaires
 °° La sévérité du déclassement des Alfa
 °  Magnussen 
            

Classement « Classic Courses » après le GP d’Allemagne 2019 :

Nous avons aimé :

17 *  Lewis Hamilton -
16 *  Max Verstappen
10 *  Bottas - Leclerc - Vettel
 6 *  Mercedes - Honda - Sainz
 4 *  Norris
 3 *  Ferrari - Red Bull - La pluie
 2 *  Renault - McLaren - Gasly - Ricciardo - Kvyat - Stroll
 1 *  Albon - Perez - Stroll - Hulkenberg - Circuit Gilles Villeneuve - Raikkonen - Alfa Romeo - Grosjean - Kubiça

Nous avons moins aimé :

-9 ° Renault 
-8 ° Ferrari - Règlement sportif 
-4 ° Haas- Vettel
-3 ° Kvyat  - Albon - La mensuétude des Commissaires ( Suite accident Gasly - Albon) 
-2 ° Giovinazzi - Ricciardo - La sévérité du déclassement des Alfa
-1 ° Le circuit de Melbourne - Grosjean - Stroll - Mc Laren - Alfa-Romeo - La safety car - Magnussen
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Évaluation de l'article

Johnny Rives

« Lorsque j’ai été appelé sous les drapeaux, à 21 ans, j’avais déjà une petite expérience journalistique. Un an et demi plus tôt j’avais commencé à signer mes premiers « papiers » dans le quotidien varois « République », à Toulon. J’ai envoyé le dernier d’entre eux (paru le 4 janvier 1958) à Pierre About, rédacteur en chef à L’Equipe. Il m’a fait la grâce de me répondre après quoi nous avons correspondu tout au long de mes 28 mois d’armée. Quand je revins d’Algérie, très marqué psychologiquement, il voulut me rencontrer et me fixa rendez-vous au G.P. deMonaco 1960. Là il me demanda de prendre quelques notes sur la course pendant qu’il parlait au micro de Radio Monte-Carlo. J’ignorais que c’était mon examen d’entrée. Mais ce fut le cas et je fus reçu ! Je suis resté à L’Equipe pendant près de 38 ans. J’ai patienté jusqu’en 1978 avant de devenir envoyé spécial sur TOUS les Grands prix – mon premier avait été le G.P. de France 1964 (me semble-t-il bien). J’ai commencé à en suivre beaucoup à partir de 1972. Et tous, donc, dès aout 1978. Jusqu’à décembre 1996, quand les plus jeunes autour de moi m’ont fait comprendre qu’ils avaient hâte de prendre ma place. C’est la vie ! Je ne regrette rien, évidemment. J’ai eu des relations privilégiées avec des tas de gens fascinants. Essentiellement des pilotes. J’ai été extrêmement proche avec beaucoup d’entre eux, pour ne pas dire intime. J’ai même pu goûter au pilotage, qui était mon rêve d’enfance, ce qui m’a permis de m’assurer que j’étais plus à mon aise devant le clavier d’une machine à écrire qu’au volant d’une voiture de compétition ! Je suis conscient d’avoir eu une vie privilégiée, comme peu ont la chance d’en connaître. Ma chance ne m’a pas quitté, maintenant que je suis d’un âge avancé, puisque j’ai toujours le bonheur d’écrire sur ce qui fut ma passion professionnelle. Merci, entre autres, à Classic Courses. »

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François Gerb

Ah je ne suis pas le seul a avoir mis Leclere au lieu de Leclerc!;) un moyen subliminal de rendre hommage à Michel Leclere ?

eric bhat

Plus les circonstances sont biscornues, mieux Verstappen s’en sort : le prédateur batave tire à merveille profit du moindre faux pas des Mercedes ou des Ferrari. Impressionnant est le terme qui convient, comme le souligne parfaitement Johnny.

Luc Augier

mais comme toujours, dans ce genre de circonstances, on peut passer instantanément de héros à zéro et il faut aussi une bonne dose de réussite, comme réchapper d’un 360° sans rien toucher et bénéficier d’une sc pour réparer une erreur dans le choix de gomme (slicks jaunes au lieu de rouges) par un arrêt gratuit. Il y a quelques années, Verstappen avait aussi été éblouissant à Interlagos tout en frôlant la correctionnelle dans la montée des stands. C’est pourquoi les commentaires qui accablent Bottas paraissent bien prématurés. Il a simplement payé plus cher la même erreur qu’Hamilton et ce n’est… Lire la suite »

eric bhat

Mercedes avait peut-être trop de pression à domicile, ou trop la tête dans les festivités que l’on sait : vous avez vu la tronche de Hamilton et Bottas sur la photo d’anniversaire ? Sans doute auraient-ils. préféré se concentrer sur le GP. Quand l’armada Mercedes se liquéfie sous la pluie, et quand Ferrari frise la débâcle (belle remontée de Vettel tout de même), qui prend le relais ? Le prodigieux Verstappen. Insolent, brutal, arrogant, il est là avec la baraka en plus. Tu as raison Luc : une bonne dose de réussite est incluse dans sa victoire !

Jean-Luc Taillade

Très bonne analyse comme d’habitude. Juste un petite inexactitude pour le meilleur résultat à ce jour de Lance Stroll, qui reste à ce jour son podium et sa 3e place à Bakou en 2017 avec la Williams. Après, pour savoir si c’était sa meilleure course jusque-là, c’est une autre histoire …

Christine Beckers

Magnifique Grand Prix…mais pas un mot des 24h de Francorchamps sous le déluge… désamour ?

Patrick Marchin

Il y a bien longtemps qu’ ‘un Grand Prix n’avait connu un tel intérêt.
La victoire de Verstappen est mérité. Il s’est le mieux sorti de tous les aléas de ce Grand Prix.
Il n’y a rien à redire.
Bravo Champion !

Eric Garnier-Audebourg

Le meilleur résultat de Stroll est (et restera ?) troisième à Bakou en 2017.

richard JEGO

J-aime bien l’article de la bible AUTOSPORT :
RED BULL deserves more respect for changing F1.

LAFON Jean-Pierre

Bonjour, merci pour le compte-rendu de ce Grand-Prix passionnant. Honte à moi, simple passionné de sport auto depuis plus de 50 ans de suggérer deux corrections au texte de Monsieur Johnny Rives : C’est bien Romain Grosjean et non Sébastien Grosjean qui était au volant de la Haas, et le meilleur résultat en carrière de Lance Stroll est sa 3ème place au G.P. d’Azebaidjan 2017.

Johnny Rives

Pardon pour l’intervention des prénoms d’un pilote de course(Romain) et d’un tennisman (Sebastien). Je ne suis pourtant pas un « fondu » de tennis… Quant à l’oubli de la précédente performance de Stroll, je confesse ma grande erreur. Peut-être ai-je été subjugué par la 2e position longtemps occupée par Stroll à Hockenheim avant de gentiment glisser à la 4e…. moins bonne que la 3e précédemment obtenue par lui. Toutes mes excuses.

Johnny Rives

« Interversion » , bien sûr.

Eric Garnier-Audebourg

C’est plus qu’un plaisir de vous lire Monsieur Rives, c’est un besoin, et si nous acceptons de nos pilotes adorés une erreur ici ou là il n’y a pas de raisons que nous ne vous permettions pas autant.
Merci pour cette passion toujours aussi vive même si l’époque n’est pas la plus belle pour le moment.

Michèle Turco

Merci Johnny pour ce résumé comme toujours précis et haletant. Je n’avais pas eu le bonheur de regarder le Grand Prix en direct…à la lecture de ce texte, j’ai « vu » l’essentiel et avec les mots qui vont bien. Encore merci pour ce cadeau.