Les 10 000 tours du Castellet 2014 – Photos et videos

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La fête au Ricard … C’était l’idée. Groupes C, Sport-Proto des années 60, Groupes 5 etc… de quoi se régaler dans un paddock accessible, sous un soleil radieux. Revoir de belles voitures, avec un beau bruit. Comme « avant » ! Précisément c’est dans un « avant » dont on occulte le souvenir que la retransmission du Grand Prix du Japon venait de nous replonger. Pas d’image cruelle, juste le doute, le silence et l’émotion palpables dans la voix de certains commentateurs. Les heures passant, il est apparu que Jules Bianchi aurait besoin de temps et de chance pour surmonter l’indicible.

Le débat existe-t-il ? Quelle est sa place ? Un engin de chantier sur une piste de F1 pendant une course. Des années qu’on s’en étonne. L’empilement de tant de paramètres improbables, la capacité des pilotes de f1, les statistiques, la réflexion des sages, les progrès de la sécurité. On ne veut jamais voir le pire. Et quand il arrive, on s’en étonne et on cherche des responsables.

Et pourtant. Les organisateurs du Grand Prix où s’est produite la catastrophe sont ils plus responsables que ceux où elle a été évitée par miracle ?  Les instances régissant la f1 sont elles moins responsables que les organisateurs ?

La f1 ne cesse d’évoquer sa remise en question. Le bateau ivre qu’a été la gestion de cette course tend à montrer que le moment est peut être venu de faire évoluer sa gouvernance.

Olivier Rogar

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Olivier Rogar

« D’aussi loin que je me souvienne l’automobile m’a passionné. Les cartes postales de tacots, les goûters au Pub Renault avec ma tante puis la course de côte de Saint Antonin à Aix en Provence et enfin le Grand Prix de France au Paul Ricard m’ont fait passer d’Auto-Poche et l’Automobile à Sport-Auto, Auto-Hebdo, et – surtout – l’Equipe. Fascination pour les protos du Mans d’abord. Puis pour les F1 lors de cette incroyable saison 1976. Monde aussi inaccessible que fascinant que j’ai fini par tangenter en 1979-80 au Paul-Ricard puis en Angleterre. Les quelques photos que j’y avais commises et cette passion inextinguible m’ont amené à collaborer avec l’excellent « Mémoires des Stands » puis, à sa disparition, en 2012, à créer Classic COURSES avec l’aide et les encouragements de Pierre Ménard et Johnny Rives. L’esprit d’entreprise qui m’habite trouve dans le sport automobile les valeurs de précision, de prise de risques, de rapidité à prendre des décisions dont la maîtrise conditionne toute réussite. »

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Michèle Turco

Le montage video nous donne l’impression d’avoir participé à l’événement. Les bruits des voitures sont authentiques, l’ambiance paddock est bien rendue et les fondus enchaînés des photos sont très agréables à regarder (juste un poil trop rapide peut-être). Bravo aussi pour ton choix musical associé. Du très beau travail !! Merci Olivier.

Michel Lovaty

PS: mes pensées vont vers Jules Bianchi…

Pierre V.

D’habitude, les musiques associées aux vidéo sont de vrais pensum, mais là… Effectivement, choix de Dire Straits très bien vu, et puis cela correspond à une des époques que l’on retrouve au travers des 956 / 962 pour ne citer qu’elles… Grand merci !

Flugplatz

Peut-être est-ce justement parce que la gouvernance de la F1 actuelle a parfaitement connu la période dont parle Michel Lovaty, qu’elle n’est plus capable de prendre les bonnes décisions au bon moment…(?)

Flugplatz

Et bravo pour ce joli montage. Que de beaux jouets. Dans le paddock comme sur la piste. Mais dites-moi, est-ce une hallucination où on aperçoit une « horriiiiible moderne ?…. 🙂

Jean PAPON

OH Oh, je sens que petit a petit un ralliement certain a ce que je dénonce depuis plusieurs décènies: la refonte totale de la F.I.A, la mise a l’écart de la bande a Bernie,et un retour aux fondamentaux illico presto!!J’aime la bande son, et particulièrement TELSTRAR par THE TORNADOS, qui fût le 1er tube que j’avais entendu sur RADIO CAROLINE, a cette époque bénie de la course automobile!!!

Raymond Jacques

A 2’05, la Maserati 300 S « 3059 » qui remporta les 1000 kilomètres du Nürburgring en 1956 avec le quatuor Taruffi Schell Moss Behra au volant. A moins que ce ne soit un clone parfait… Cette vidéo m’a fait prendre une irrévocable décision : si je gagne au prochain Euromillion, je m’achète une Lola T70 mk3, et tant pis si mon arthrose m’empêche de m’asseoir dedans !

Michel Lovaty

A bon entendeur…

Marc Ostermann

Avec Dire Strait on est jamais loin des belles mécaniques. Leur nom initial était les Café Racers et Mark Knopfler roule en Maserati 300s 1955…

DITA ORLOV

Magnifique. Un vrai plaisir.