GP de Belgique 2019 par Johnny Rives

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« MOTOR RACING IS DANGEROUS »

Depuis sa plus tendre jeunesse, un irrésistible élan poussait Anthoine Hubert à prendre « le risque de poursuivre son rêve », comme l’a joliment écrit Lewis Hamilton. Et cela en compagnie de quelques autres garçons du même âge, Pierre, Charles, Esteban, qui allaient, au fil des années et des combats qui les opposaient en karting tout en les unissant, devenir des frères d’armes.

Ces quatre mousquetaires contemporains gravirent cote à cote les échelons avec le même enthousiasme. Jusqu’à ce rendez-vous avec leur destin les guettant à Francorchamps. Un rendez-vous hélas tragique pour le seul Anthoine, dont la passion tourna cruellement soudain au sacrifice de sa propre vie. Forçant le monde de la course à retrouver cette réalité oubliée : « Motor Racing is dangerous », ainsi que les Anglais l’affichent sur leurs circuits. La sécurité a tant progressé qu’on s’était laissé gagner par l’insouciance.

Anthoine Hubert, à son corps défendant, nous a replacés devant la brutale réalité de la course automobile. Pierre, Charles et Esteban ont été touchés de plein fouet. Et pas seulement eux, si l’on en juge au ton des commentateurs beaucoup moins léger dimanche que la veille.

Johnny Rives


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Wikipedia : Grand Prix Automobile de Belgique

Résumé vidéo de la course avec f1.com

https://www.formula1.com/en/latest/article.race-highlights-2019-belgian-grand-prix.20hu6JYeMohiHwrHVqVSIa.html              


CHARLES 1er, PRINCE DE MONACO, ROI DE FRANCORCHAMPS.

 Charles Leclerc a enfin décroché lors du GP de Belgique 2019, cette première victoire que l’on guettait depuis le début de la saison. Et qui lui avait si injustement échappé précédemment à Bahrein. L’impitoyable circuit de Francorchamps se prêtait certes idéalement aux qualités des Ferrari, plus qu’à celles des Mercedes. On en avait eu la preuve en qualification. Restait à le confirmer en course. Ce que Leclerc a réussi à la perfection – quoique d’extrême justesse devant le retour d’Hamilton, plus redoutable que jamais. Malgré cette victoire aussi splendide qu’émouvante, les Ferrari restent loin du compte au championnat des pilotes où Vettel et Leclerc occupent les 4e et 5e places derrière Verstappen. Mais, malgré le faux-pas de Max en Belgique, loin de celui-ci. Très loin.

GP de Belgique 2019
GP Belgique 2019 – Charles Leclerc – Vainqueur @ DR

Question : la victoire de Charles va-t-elle amener la Scuderia à le considérer comme son seul et unique leader désormais ? En tout cas, c’est en tant que tel qu’il fut considéré en Belgique, où Vettel reçut la consigne de lui ouvrir le passage. Suite au prochain numéro. Et pas n’importe où : à Monza, où les tifosi se montreront sans doute impitoyable envers l’Allemand qui les a déçus. L’hymne monégasque y résonnera-t-il encore ? Le circuit devrait aussi bien s’y prêter que Francorchamps.

MERCEDES : SOLIDE TANDEM.

GP Belgique 2019
GP Belgique 2019 – Hamilton – Bottas – Mercedes @ DR

 L’été s’est passé dans l’ambiance de quelques incertitudes dont la principale était le maintien de Valtteri Bottas comme n°2 d’Hamilton chez Mercedes. Verstappen étant de tout évidence retenu chez Red Bull, de même que Vettel et Leclerc chez Ferrari, on voyait mal qui parmi les pilotes libres pouvait, mieux que Bottas lui-même, assumer ce rôle. L’espoir planait sur Esteban Ocon, bien sûr, pilote de réserve de l’équipe anglo-allemande. Laquelle a finalement opté pour la sagesse en maintenant le statu quo. Le GP de Belgique a confirmé le bienfondé de ce choix : Bottas y a accompli au mieux ce que l’on attend de lui. Incapable de se hisser au niveau d’Hamilton il a néanmoins réussi à maintenir Vettel hors du podium à son propre bénéfice. CQFD.

NORRIS ET GIOVINAZZI, BRILLANTS MAIS ACCABLÉS.

GP Belgique 2019
GP Belgique 2019 – Norris – McLaren @ DR

 Derrière les quatre « grands » (Verstappen ayant disparu d’entrée), la bataille fit rage au sein du peloton. Où l’on a distingué trois jeunes débutants. On va commencer par deux d’entre eux : Lando Norris, qui nous a déjà habitués aux belles performances, et Antonio Giovinazzi, dont la position paraissait en péril chez Alfa dans la perspective de 2020. L’Anglais, qui n’a pas 20 ans, possède l’avantage de l’âge sur l’Italien, qui en aura 26 en décembre. L’un et l’autre ont donné un bel aperçu de leurs qualités sur le circuit de Francorchamps, très révélateur au plan du pilotage. Pour Norris, c’est loin d’être une révélation. Déjà auteur de deux 6e places (Bahrein et Autriche), il réussit souvent à rivaliser avec son équipier, l’excellent Carlos Sainz, auquel il n’a qu’une certaine expérience à envier, l’Espagnol en étant à sa cinquième saison en F1.

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GP Belgique 2019 – Giovinazzi – Alfa Romeo @ DR

En revanche, Giovinazzi est dans une situation autrement plus difficile à gérer, chez Alfa. Où il est, qu’on le veuille ou non, dans l’ombre de Kimi Raïkkonen – qui outre un sens intact de la vitesse pure, possède à son avantage (et à l’avantage de son équipe) une expérience inégalable de l’art du pilotage. Expérience que le chef d’équipe Frédéric Vasseur exploite au maximum, cela va de soi.

Ce qui isole forcément le jeune Italien. Lequel fait apparemment contre mauvaise fortune bon cœur. Il l’a prouvé à Francorchamps en exploitant bien la stratégie de son équipe qui a choisi de le faire partir en pneus « mediums » (jaunes) avec lesquels il a réussi à se maintenir à un bon rang : il était 6e au 29e tour lorsqu’il chaussa des pneus « tendres » (rouges) qui lui permirent de reconquérir cette belle 6e place, signant au passage le 6e meilleur tour en course (1’47’’560) derrière les quatre « grands » et Albon.

Au passage il infligea à Ricciardo un dépassement d’école, au culot. Mais il attaquait si fort qu’il outrepassa les limites dans la redoutable courbe de Pouhon lors du dernier tour. Perdant la 6e et même la 5e place. Car au même moment, Lando Norris qui avait été si brillant sur sa McLaren couleur papaye, voyait son moteur l’abandonner alors que la 5e place ne lui avait pratiquement pas échappé depuis le départ !

ALBON, AUTRE HÉROS.

GP Belgique 2019
GP Belgique 2019 – Albon – Red Bull @ DR

 Alexander Albon, de nationalité thaïlandaise mais né à Londres en 1996, fut l’un des autres héros de ce GP de Belgique. Débutant chez Red Bull en lieu et place de Pierre Gasly – éjecté sans ménagement vers Toro Rosso – Albon bénéficia de toute l’attention de son équipe dès les essais. Condamné à démarrer en fond de grille à cause de l’utilisation d’un tout nouveau moteur Honda, on lui demanda de bien régler sa voiture en conditions de course (réservoir plein).

On choisit ensuite de le faire partir en pneus « mediums » (jaunes), comme Alfa le fit pour Giovinazzi. Ainsi chaussé prudemment, il hissa sa Red Bull en 8e position. Avant de bénéficier de pneus « tendres » (rouges) pour la fin de course. Au terme de laquelle, il décrocha (merci à Norris et Giovinazzi pour leurs abandons au dernier tour) une 5e place qui combla les responsables de l’équipe Red Bull. Et cela après avoir dû dépasser Sergio Perez, bien que celui-ci l’ait poussé jusque sur le bas coté en herbe dans la ligne droite à 320 km/h – ce qui aurait dû coûter ni plus ni moins que l’exclusion au Mexicain si les commissaires « sportifs » (sic) accomplissaient leur tâche consciencieusement.

Albon a donc montré que le choix de Red Bull avait du sens. Même si, dans le même temps, Pierre Gasly faisait contre mauvaise fortune bon cœur en hissant sa Toro Rosso dans les points (9e) quoiqu’à l’issue d’un duel perdu contre Hulkenberg (Renault). Lequel a effacé, grâce à deux changements de pneus, la contreperformance de Ricciardo, contraint (est-ce lui ou le choix de l’équipe Renault ?) de parcourir 43 des 44 tours avec un seul train de pneus. Tellement usagés en fin de parcours que le pauvre Ricciardo est finalement affublé du meilleur tour le plus lent (1’50’’451) de la course ! Soit deux secondes moins vite que celui d’Hulkenberg (1’48’’349) qui n’en laissera pas moins sa place à Esteban Ocon la saison prochaine.

COTE D’AMOUR ET.. DE DÉSAMOUR !

A Spa, nous avons aimé :

 ***Leclerc, Hamilton, Norris, Albon. 
 ** Bottas, Vettel, Giovinazzi, Kvyatt. 
 *  Hulkenberg, Gasly. 

A Spa, nous avons moins aimé :

°°°Perez. 
°° Les Haas.
 ° Ricciardo. 
            

Classement « Classic Courses » après le GP de Belgique 2019 :

Nous avons aimé :

20 *  Lewis Hamilton -
16 *  Max Verstappen
13 *  Leclerc 
12 *  Bottas  - Vettel
 6 *  Mercedes - Honda - Sainz
 7 *  Norris
 4 *  Albon - Kvyat 
 3 *  Ferrari - Red Bull - La pluie - Gasly
 2 *  Renault - McLaren - Hulkenberg - Ricciardo  - Stroll - Giovinazzi
 1 *  Perez - Stroll - Circuit Gilles Villeneuve - Raikkonen - Alfa Romeo - Grosjean - Kubiça

Nous avons moins aimé :

-9 ° Renault 
-8 ° Ferrari - Règlement sportif 
-6 ° Haas
-4 ° Vettel
-3 ° Kvyat  - Albon - La mensuétude des Commissaires ( Suite accident Gasly - Albon) - Perez - Ricciardo 
-2 ° Giovinazzi - La sévérité du déclassement des Alfa
-1 ° Le circuit de Melbourne - Grosjean - Stroll - Mc Laren - Alfa-Romeo - La safety car - Magnussen
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Johnny Rives

« Lorsque j’ai été appelé sous les drapeaux, à 21 ans, j’avais déjà une petite expérience journalistique. Un an et demi plus tôt j’avais commencé à signer mes premiers « papiers » dans le quotidien varois « République », à Toulon. J’ai envoyé le dernier d’entre eux (paru le 4 janvier 1958) à Pierre About, rédacteur en chef à L’Equipe. Il m’a fait la grâce de me répondre après quoi nous avons correspondu tout au long de mes 28 mois d’armée. Quand je revins d’Algérie, très marqué psychologiquement, il voulut me rencontrer et me fixa rendez-vous au G.P. deMonaco 1960. Là il me demanda de prendre quelques notes sur la course pendant qu’il parlait au micro de Radio Monte-Carlo. J’ignorais que c’était mon examen d’entrée. Mais ce fut le cas et je fus reçu ! Je suis resté à L’Equipe pendant près de 38 ans. J’ai patienté jusqu’en 1978 avant de devenir envoyé spécial sur TOUS les Grands prix – mon premier avait été le G.P. de France 1964 (me semble-t-il bien). J’ai commencé à en suivre beaucoup à partir de 1972. Et tous, donc, dès aout 1978. Jusqu’à décembre 1996, quand les plus jeunes autour de moi m’ont fait comprendre qu’ils avaient hâte de prendre ma place. C’est la vie ! Je ne regrette rien, évidemment. J’ai eu des relations privilégiées avec des tas de gens fascinants. Essentiellement des pilotes. J’ai été extrêmement proche avec beaucoup d’entre eux, pour ne pas dire intime. J’ai même pu goûter au pilotage, qui était mon rêve d’enfance, ce qui m’a permis de m’assurer que j’étais plus à mon aise devant le clavier d’une machine à écrire qu’au volant d’une voiture de compétition ! Je suis conscient d’avoir eu une vie privilégiée, comme peu ont la chance d’en connaître. Ma chance ne m’a pas quitté, maintenant que je suis d’un âge avancé, puisque j’ai toujours le bonheur d’écrire sur ce qui fut ma passion professionnelle. Merci, entre autres, à Classic Courses. »

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Jean-Marc Avezou

Merci de vos articles, comme toujours passionnants.

Classic Courses

Nous sommes tous très touchés par cet accident. Par la disparition d’un garçon sympathique et talentueux. Un garçon fauché en pleine jeunesse et en pleine passion. Nous pensons à lui bien sûr. A sa famille aussi dont l’exemplaire courage a marqué. Aux siens, à ses proches, Classic Courses présente ses condoléances attristées.

Gerard Bacle

Très bonne analyse de la course pilote par pilote,mais surtout à propos des jeunes Norris et Giovinazzi …très émouvant chapeau sur le drame du samedi (il faut juste un T à Hubert) merci Johnny Rives

eric bhat

Rêves similaires et destins opposés pour les quatre mousquetaires : ce papier est fort émouvant !

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Personne ne pensait que l’accident de mon fiancé Roger Dubos il y a 46 ans pouvait encore arriver, or le scénario est le même : un pilote en perdition, et un autre qui arrive à plus de 200 km/h sans visibilité. Le risque zéro…etc.

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Comme pour Jules le rapport d’accident conclura surement que Anthoine n’avait pas assez ralenti… Le pilote qui le précède freine franchement et reste sur la piste pour doubler la voiture d’Alesi au ralenti,Anthoine le double sur le bas coté après un coup de volant a droite qui l’emmène vers l’extérieur. Le pilote qui le suit freine également contrairement a Correa qui arrive derrière plein gaz sur le dégagement de droite ce qui amène a la catastrophe que l’on sait. Tout ceci ce passe évidement très vite avec des décisions bonne ou mauvaise a prendre instantanément.La malchance a voulu que le… Lire la suite »

richard JEGO

vu le bordel devant lui , Correa devait au minimum ralentir mais dans ces teams de seconde zone on leur dit de rester à fond pour profiter du crash et gagner des places . Pas de malchance pour Correa mais un acte délibéré .

Pierre V.

En phase avec votre commentaire sur cet imbécile de Perez. Ce pilote, au lendemain d’un accident mortel, montre qu’il n’a décidément rien appris de ses années en F1 sur le comportement à avoir en piste. Les commissaires ne font pas leur job, légitimant ainsi ce type de comportement…