Flying Hunt ou les vérités imaginaires de Michel Verrando

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Cette photo très connue a souvent suscité bien des commentaires.

Nous sommes en 1975 sur le célèbrissime circuit du Nurbürgring à la veille du Grand-Prix d’Allemagne.

Quelque temps avant, se sont tenus à Gelsenkirchen (environ une centaine de kilomètres de l’Eiffel) les Championnats d’Allemagne d’athlétisme.

Invitée par la fédération sportive de Westphalie, la championne germanique Brigitte Holzapfel se trouve dans la zone des stands.

Une très belle fille. James Hunt n’a pas manqué de la repérer et s’empresse sans ambages de lui proposer un rendez-vous qu’on imagine galant.

La jolie athlète ne se laisse pas démonter et acquiesce à la seule condition que James saute plus haut qu’elle.

Hunt
James Hunt – Brigitte Holzapfel – Nürburgring 1975 @ DR

Pari tenu! L’anglais en cachette du Lord mais avec la complicité de Bubbles Horsley organise aussitôt ce meeting imprévu.

La portion de la Nordschleif qui se prête le plus à ce numéro de voltige est vite choisie, ce sera le fameux Flugplatz.

James prétexte faire un tour (plus de 22 km tout de même) histoire de faire chauffer ses pneumatiques. La monoplace est calée en vitesse maxi et ne ralentit pas le moins du monde au moment d’affronter la bosse.

Le résultat est stupéfiant. La Hesketh a réellement décollé à 3m27 de l’asphalte !

Le chassis de la 308 en sortira passablement déformé et le distributeur du DFV en pâtira tellement qu’il causera l’abandon de son pilote le dimanche.

Mais, pour l’heure, James a gagné le pari et aura bien sa récompense.

Sex is the breakfast of the champions …

Les autres vérités imaginaires de Michel Verrando :

Lotus
Flying Hunt

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8 Commentaires
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Johnny Rives

J’avais à L’Equipe, parmi tant d’autres journalistes, un excellent camarade, très discret et très confraternel, qui s’appelait Marcel Gillot. Il faisait partie de la rubrique football. Ayant été prisonnier de guerre, il avait ainsi eu l’occasion de perfectionner son allemand. Un jour, il me dit: « Johnny, quand tu écris circuit du Nürburgring tu commets un pléonasme… » Ha? « Ben oui, eut-il la gentillesse de m’expliquer: ring signifie circuit. Tu dois donc écrire soit »le Nürburgring », soit « le circuit du Nurburg », tu dois choisir l’un ou l’autre ». Dès lors je me suis contenté d’écrire « le Nürburgring » quand j’évoquais le circuit du Nurburg.

richard JEGO

Il y a moult photos de voitures décollant , plutot à Brunchen , et au max de 10 cms ; et ce avant que le circuit ne soit refait et aplani en 1970 .
Cette fable ne serait qu’un poisson d’avril , mais comme nous ne sommes pas le 1er avril , ce n’est qu’un mensonge , indigne de ce site . A vite effacer .

Linas27

Un peu d’humour Mr Richard, détendez-vous …

Olivier Rogar

Un peu de légèreté ne peut nuire par les temps qui courent. Ca restera à petite dose. Promis.

René Fiévet

Il y a une expression très courante aux Etats Unis : le « party crasher ». Le party crasher est une personne qui s’invite elle-même à une soirée à laquelle il n’a pas été invité et qui, le plus souvent, par ses paroles et par son comportement, gâche une soirée qui s’annonçait prometteuse. Le party crasher est une véritable institution dans les cercles de la mondanité américaine et dans les milieux snobs et dans le vent. Par une sorte de retournement de sens, il est devenu l’ingrédient nécessaire à la réussite d’une soirée. Une party digne de ce nom n’est… Lire la suite »

Michel Verrando

Merci Mr. Fiévet pour votre appui. Notre ami Richard a seulement pris cette fable d’un peu haut…

Patrick Sinibaldi

Les voitures décollaient en plusieurs endroits, pas seulement à Brunnchen, et pas seulement de 10 centimètres… mais moins que de 3 mètres!

Patrick Sinibaldi

mais de moins que trois mètres, veuillez excuser ce lapsus!