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MONACO 1967 : UN GRAND PRIX… ET PLUS ENCORE !

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Patrick Sinibaldi - Monaco 1967 - Classic Courses
Couverture Livre Monaco 1967 par Patrick Sinibaldi

Déjà auteur de plusieurs ouvrages sur la course automobile (1), Patrick Sinibaldi, dans sa dernière publication « Grand Prix de Monaco 1967, Cinquantième anniversaire » (2), évoque une période de la course – mais pas seulement – que les plus jeunes ne peuvent pas connaître, comme dirait Aznavour. Avant le grand prix lui-même, y sont évoqués, pêle-mêle, Marilyn Monroe, Albert Camus, Winston Churchill, Youri Gagarine, Jacques Dutronc et quelques autres pour replacer  le lecteur dans le contexte général de l’époque.

Lorenzo Bandini - Monaco 1967 - Patrick Sinibaldi -@ DR
Eagle Weslake – Dan Gurney – Monaco 1967 @ DR

La principauté n’est pas oubliée dans cet aspect historique. Sinibaldi remonte jusqu’aux origines du circuit pour mieux nous aider à comprendre comment il est devenu aujourd’hui, avec Le Mans et Indianapolis, l’un des plus fameux théâtres de la course automobile, sinon LE plus fameux. Avec le chapitre « Le monde de la course automobile en 1967 », on aborde de plain-pied le sujet phare de l’ouvrage. Avec, notamment, une analyse soignée de l’évolution de la F1 à cette époque là. Sur le grand prix de 1967 lui-même, tout nous est dévoilé sur les pilotes et sur les machines qui y étaient inscrits.

Patrick Sinibaldi - Monaco 1967 - Classic Courses
Lorenzo Bandini – Monaco 1967 @ DR

Un régal débouchant sur le récit détaillé et lyrique de cette course marquée moins par la victoire du futur champion du monde 1967 Denis Hulme et de sa Brabham que par le terrible accident du grand espoir Italien Lorenzo Bandini. Evènement raconté avec décence en dépit des émotions que le jeune Sinibaldi  (19 ans) avait ressenties sur le moment et qu’il nous livre comme pour s’en délivrer…

Johnny Rives

 

(1) Circuit de Reims (2006, éd. ETAI), Circuit de Spa-Francorhamps (2008, éd. ETAI), Masten Gregory, the maverick (2012, éd. des Abeilles), Le temps des gladiateurs (2016, éd. Des Abeilles).

(2) Grand Prix de Monaco 1967, 50e anniversaire (éd. Des Abeilles – 18 Bd du plan des Abeilles, 06230, Saint-Jean cap Ferrat – 189 pages, 38 euros).  N° ISBN  9782955694619

 

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Johnny Rives

« Lorsque j’ai été appelé sous les drapeaux, à 21 ans, j’avais déjà une petite expérience journalistique. Un an et demi plus tôt j’avais commencé à signer mes premiers « papiers » dans le quotidien varois « République », à Toulon. J’ai envoyé le dernier d’entre eux (paru le 4 janvier 1958) à Pierre About, rédacteur en chef à L’Equipe. Il m’a fait la grâce de me répondre après quoi nous avons correspondu tout au long de mes 28 mois d’armée. Quand je revins d’Algérie, très marqué psychologiquement, il voulut me rencontrer et me fixa rendez-vous au G.P. deMonaco 1960. Là il me demanda de prendre quelques notes sur la course pendant qu’il parlait au micro de Radio Monte-Carlo. J’ignorais que c’était mon examen d’entrée. Mais ce fut le cas et je fus reçu ! Je suis resté à L’Equipe pendant près de 38 ans. J’ai patienté jusqu’en 1978 avant de devenir envoyé spécial sur TOUS les Grands prix – mon premier avait été le G.P. de France 1964 (me semble-t-il bien). J’ai commencé à en suivre beaucoup à partir de 1972. Et tous, donc, dès aout 1978. Jusqu’à décembre 1996, quand les plus jeunes autour de moi m’ont fait comprendre qu’ils avaient hâte de prendre ma place. C’est la vie ! Je ne regrette rien, évidemment. J’ai eu des relations privilégiées avec des tas de gens fascinants. Essentiellement des pilotes. J’ai été extrêmement proche avec beaucoup d’entre eux, pour ne pas dire intime. J’ai même pu goûter au pilotage, qui était mon rêve d’enfance, ce qui m’a permis de m’assurer que j’étais plus à mon aise devant le clavier d’une machine à écrire qu’au volant d’une voiture de compétition ! Je suis conscient d’avoir eu une vie privilégiée, comme peu ont la chance d’en connaître. Ma chance ne m’a pas quitté, maintenant que je suis d’un âge avancé, puisque j’ai toujours le bonheur d’écrire sur ce qui fut ma passion professionnelle. Merci, entre autres, à Classic Courses. »

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richard JEGO

N’est ce pas après cet accident mortel que le GP fut réduit de 100 à 80 tours pour éviter le renouvellement d’un si dramatique accident semble t’il du à la fatigue d’une trop trop longue course et de secours pas vraiment au top ?

René Fiévet

Oui, effectivement. Après cet accident, la longueur de la course fut réduite à 80 tours. Pour ton information, Jean-Paul Orjebin et moi préparons quelque chose pour Classic Courses sur ce sujet.