Non classé

La Terra dei Motori pleure Panini

0 0 votes
Évaluation de l'article

la couverture du premier album Panini de l'histoire. En 1961 pour le championnat italien.jpg

Nous pouvons faire confiance à Jean Paul Orjebin ; sa plume subtile, après un dribble ou deux, va rétablir un récit dont on se demande d’abord quel rapport il peut avoir avec Classic COURSES. Une question subsiste néanmoins, comment est-il allé débusquer ce petit Musée caché au milieu des fermes, fussent-elles  modenaises  ? 

Classic COURSES

Umberto Panini a quitté la Terra dei Motori vendredi dernier pour rejoindre  Carlo, Bindo, Alfieri, Ettore et Ernesto Maserati au  Rosso Paradiso .

280px-Logo_panini.jpgUmberto naquit en 1930 à Pozza di Maranello, ça ne s’invente pas ! Son premier boulot avant de partir en Amérique du Sud, c’est ouvrier chez Maserati à Modène. A son retour Umberto et ses frères inventèrent une machine à coller les étiquettes  mais surtout profitant du nouveau  petit pouvoir d’achat des ragazzi italien des années 60, créèrent les fameuses images Panini. Vignettes de footballeurs à collectionner et à coller dans des albums vendus dans toutes les librairies d’Italie d’abord puis d’Europe. Cette idée fit un carton et leur fortune. 

A l’aise à la banque, Umberto se souvint de son premier job et lorsqu’en 1997 Maserati fut vendue à Fiat, il racheta à l’usine voisine une trentaine de Maserati de collection et créa dans sa ferme de Modène un véritable et unique musée consacré à la marque au trident. Les autos rouges les plus chics  au milieu des vaches et des roues de Parmesan, la vraie classe.interieur du musée.jpg

Nous l’avons rencontré en avril 2006, dans la cour de sa ferme lors d’un « Voyage en Italie », simple, débonnaire, indiquant d’un geste tranquille la direction a prendre pour rejoindre le corps de bâtiment  ou se trouvait sa collection, mais nous laissant y aller seul, voulant pas déranger. Comme vous le voyez sur la photo, il est flanqué de son vélo qu’il utilisait en permanence pour se déplacer dans sa propriété, n’oubliant pas de relever légèrement la visière de sa casquette à l’ instant de la photo pour que son visage soit mieux éclairé, simple peut être, mais le sens de la lumière quand même ! 

Umberto Panini.jpg

Notre Panini sera celui qui aura su conserver à Modène à une période difficile pour la marque une belle sélection de Maserati qui se seraient dispersées aux quatre coins du monde plutôt que de vieillir sur leur terre d’origine. Ayons une pensée pour Umberto.

Jean-Paul Orjebin

Photos @ Jean-Paul Orjebin

http://www.paninimotormuseum.it/index-en.htm

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest

5 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Inline Feedbacks
View all comments
Pierre Ménard

Qui ne connaît pas les images Panini ? Même les rétifs au foot (comme moi) les ont au moins vu une fois dans leur vie. Ce que j’ignorai par contre, était que le monsieur fondateur des célèbres vignettes avait en lui le gène du six-en ligne « modenese ». Merci Gianpaolo et bienvenue sur Classic Courses !

François LACARELLE

François Lacarelle

laurent riviere

Le musée Maserati Panini est un passage obligé et recommandé par l’office du tourisme de Modène pour l’aficionado des belles mécaniques de la région Emilie Romagne.En octobre dernier j’ai pu découvrir cette formidable collection ouverte à tous,la prise de photos couvre l’ensemble de la production des Maserati de route avec la magnifique A6GCS Pinin Farina.Quelques modèles d’exception de compétition sont représentés dont une monoplace Tipo6CM,la Maserati Eldorado de la course EU-Europe à Monza en 1958 pilotée par Moss,une Tipo 61 Birdcage,une Tipo 63 qui courut au Mans en 1961.D’autres marques sont présentes et il y a même une monoplace Lotus… Lire la suite »

patricelafilé

J’ai commencé ma collection Panini en 1972, c’était l’OM d’un certain Marcel Leclerc avec Josip Skoblar, , Roger Magnusson, Georges Carnus le début de l’ere Saint Etienne. Je découvre cette passion Automobile Panini avec beaucoup de plaisir…..Forza Umberto Panini.

Olivier Favre

En tout cas, merci Gianpaolo pour cette note qui me fait découvrir la passion d’Umberto, que j’ignorais complètement.