Calendrier Glasurit 2018
Verrières, cœurs et pédales
Douze mois. Douze photographes. Lâchés, sous les verrières du Grand Palais, parmi les voitures qui vont prendre le départ du Tour de France Auto 2017. Les douze apôtres de Glasurit ont à faire. Leur évangile est polychrome, brillant, rare et beau. Les peintures sont lustrées, le ciel est bleu, les verrières lumineuses. Le paradis des amateurs, l’enfer des photographes. Se battre contre les sur- ou sous- expositions. Marier ou opposer les courbes et les couleurs. Flotter entre figuration et abstraction. Certains pourraient s’y perdre. Pas eux.
Olivier ROGAR
800 élus
Les 800 heureux détenteurs de cette œuvre auront le plaisir d’admirer les travaux de Baltazar ( Oui même un Roi Mage…), Christian Bedeï, Iris de Cordon, Cathy Dubuisson, Stéphane Orber, Stéphane Morsli, Antoine Pascal, Philippe Poitevin, Cyril de Plater, Toma de Saulieu, Emmanuel Vallée et Frédéric Veillard.
Hotel Vernet

Le 7 décembre, Erwan Baudimant le directeur national des ventes de Glasurit et l’équipe d’Iris Conseil avaient donné rendez – vous à la presse automobile et à leurs clients sous la verrière de l’hôtel Vernet pour la remise des prix et une singulière vente aux enchères.
Cyril de Plater
C’est là que le choix du Jury a été dévoilé pour récompenser Cyril de Plater, Stéphane Horber ainsi qu’Iris de Cordon pour leurs œuvres. Elles illustreront respectivement la couverture et les mois de janvier et février du calendrier. Nous n’oublierons pas le « coup de cœur » dont a bénéficié Christian Bedeï.
CéKeDuBonheur

La seconde partie de la manifestation a donné lieu à une vente aux enchères destinée à soutenir l’association CéKeDuBonheur, présidée par Hélène Sy, qui se consacre depuis 14 ans au divertissement des enfants et adolescents hospitalisés dans toute la France.
Enchères

Naturellement il a été tenu compte de l’intérêt porté par les participants à l’automobile. C’est donc une voiture restaurée qui a fait l’objet de toutes les envolées. Passé le cap des 5000 euros, Erwan Baudimant, en s’excusant, a placé au nom de Glasurit, une enchère directe à 10 000 euros, éteignant d’un coup toute velléité de surenchère.
Une Ferrari française

Le travail du Commissaire-priseur, Maître Jean Lelièvre, s’est donc arrêté là. Abordable cette voiture nous direz-vous ? Certes pour une monoplace rare. De construction française qui plus est. Avec enjoliveurs de prise d’air, narines nickelées, double rétroviseur, tubulure d’échappement et roues à rayon. Cependant son moteur à énergie musculaire, ses deux pédales, ses 12 kg et ses roues de 1 pouce de large, expliquent sans doute la chose.
1959 ou 1961 ?

Si l’on s’attarde sur la fiche technique, quelque chose nous chiffonne ; le fabriquant « Morellet Guerineau » a fabriqué des voitures à pédales entre 1930 à 1970 et a obtenu l’autorisation de monsieur Ferrari lui – même pour la production de deux modèles de Ferrari dont cette F1 sensée être une Dino de 1959.
A notre sens, il s’agit d’une 156 de la saison 1961 et non pas d’un Dino de 1959. Aurons-nous ici un long débat à ce sujet ? L’intention et le geste sont beaux. C’est surtout cela qui compte. Ils donnent au nuancier Glasurit une profondeur nouvelle.
J’adore Classic Courses.
Mais pas tout.
Il faut de tout pour faire un monde … et Classic Courses.
Bonnes fêtes à tous les habitués du site !
Moteur arrière et nez « sharknose », la question ne se pose même pas. Bonne année 2018 à toutes et tous !