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“A different age, a different way of racing, … a different way of life.”

J’ai toujours pensé que le film sur le sport automobile ne cohabitait pas aisément avec le texte écrit. A moins d’en faire un genre en soi, comme le font les critiques de cinéma. Mais nous ne sommes pas « Les Cahiers du cinéma », et jusqu’à preuve du contraire le film sur le sport automobile n’a pas trouvé son André Bazin ou son Serge Daney. Cela se saurait. Tout au plus, la présentation d’une vidéo sur un site comme Classic Courses n’est là que pour servir un texte, dont elle constitue parfois l’alibi ou le prétexte. Bref, si on condescend à présenter des « images qui bougent », l’essentiel est ailleurs: entre le film et le texte, il n’y a rien. Ou plutôt, il y a un fossé infranchissable. Il y a une raison à cela : le film sur le sport automobile est un produit qui se suffit lui-même, qui déroule sa propre histoire, avec sans doute une intention, qui est celle du réalisateur, mais qui ne permet pas de déborder du sujet traité. Tout se ramène au film, et au sujet principal : la course automobile. Difficile de s’échapper, s’agissant surtout d’un sujet intensément visuel s’il en est, et bien circonscrit. Une course automobile, ça se regarde (et ça s’écoute …). Cela n’invite pas à l’introspection ni au retour sur soi. 

Par René Fievet

1 – Les carnets secrets de John Tate

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 Bande annonce de la série : « A gentleman’s motor racing diary »

Ce n’est pas le cas, je pense, pour la photographie, qui fait bon ménage avec le texte écrit. La photo, image figée du passé, invite au souvenir, à la nostalgie, parfois à l’imagination. Pour cette raison, le défunt site MdS aimait beaucoup les photographies ; Classic Courses aussi. Récemment, Olivier Favre, à partir de la photo de l’accrochage Ickx-Oliver au Grand Prix d’Espagne de 1970 à Jarama, a laissé libre court à son inspiration. Des femmes espagnoles sont tranquillement affairées à la préparation d’un piquenique en haut et à gauche de la photo, au moment où le drame se noue et les flammes dévorent la partie droite de la photo, et voilà Olivier Favre qui se précipite sur son clavier: l’œuvre de pure imagination fera en sorte que l’histoire et la sociologie rencontrent le sport automobile (« La séparation », 30 mai 2013). Comme on le sait, le résultat est allé au delà de ses espérances, au point de nécessiter de sa part une mise au point un peu embarrassée dans le courrier des lecteurs. Il me semble que rien de tel n’est possible avec une vidéo de sport automobile.

Mais n’est ce pas un combat perdu d’avance ? De nos jours, l’image envahit tout, au détriment du texte le plus souvent. Il faut donc essayer de nous en accommoder, et surtout d’en tirer le meilleur parti. Par conséquent, Classic Courses a décidé de vivre avec son temps, et les vidéos ont désormais largement leur place sur ce site. Ainsi, tout récemment, ce site a vu s’abattre sur lui un déluge de vidéos consacrées à l’année 1976. Avec, soit dit en passant, un résultat un peu surprenant puisque nous avons découvert, avec 35 ans de retard, que cette saison avait été dominée par une féroce rivalité entre James Hunt et Niki Lauda, ce dont personne ne s’était aperçu à l’époque.

Par conséquent, si la vidéo envahit tout, il nous appartient de faire le tri, car l’accumulation de films sur le sport automobile est impressionnante. Il faut non pas séparer le bon grain de l’ivraie, mais donner des indications, des directions. Qu’est ce qui vaut la peine d’être regardé dans ce méli mélo d’images et de sons ? Voilà la question, désormais cruciale si on veut éviter les encombrements inutiles.

Les vidéos sur le sport automobile ont commencé à apparaître vers la fin des années 80, ou début des années 90, en liaison notamment avec le développement de l’usage des magnétoscopes. Mon premier achat fut une cassette sur Jim Clark, dans la série « Grand Prix Legends » publiée par Duke vidéo. On y trouve les biographies de Graham Hill, Stirling Moss, Jack Brabham. Et puis, il y a eu la série « Histoire de la course automobile : les années 50, les années 60, les années 70. » Puis, « the Lotus Story », « the BRM story ». Evidemment aussi, l’histoire des 24 heures du Mans. Et puis, petit à petit, on a vu apparaître sur la chaine AB Moteurs des biographies de pilotes, généralement britanniques : Peter Collins, Mike Hawthorn, Tony Brooks, Roy Salvadori, mais aussi Fangio, Ascari et Farina. Bien entendu, mon intérêt pour l’histoire du sport automobile de cette période m’a conduit à acquérir ou à enregistrer ces vidéos. Pourtant, j’étais toujours insatisfait. Je visionnais le film, et puis je le rangeais dans un coin, sans réelle intention de le regarder à nouveau. J’avais regardé, c’était tout. Quelque chose manquait, une chose très simple en fait : l’émotion. Ce type de vidéo ne transmet rien finalement, sauf de l’information visuelle. Ce sont des compilations, plus ou moins bien faites ou documentées. En plus, le commentaire est souvent d’une grande pauvreté, monocorde, ne transmettant généralement aucune empathie avec le sujet traité. En définitive, l’aspect le plus intéressant, ce sont les témoignages de ceux qui ont vécu cette époque. Mais leur apport – souvent très grand – est à titre documentaire uniquement. Pour être équitable, je dois dire qu’il y a quelques exceptions. Certaines monographies sur des équipes, ou des pilotes, sont très réussies, et arrivent à faire revivre un temps passé, et transmettre un peu d’émotion. Je pense à « the BRM story », « Matra, la passion et la gloire » (de Fabrice Maze), « Gordini, l’épopée d’une équipe » (Almaviva production), « Alfonso de Portago : le clochard magnifique, et la fin des seigneurs », par Philippe Alfonsi, et la biographie de Jo Siffert (« Live fast, die young ») que l’on peut voir, et revoir de temps en temps, car ces films arrivent à capturer l’esprit d’une époque. Mais je dois dire que, dans l’ensemble, la production vidéo sous forme de compilation est assez décevante. Bref, pendant longtemps, je suis resté sur ma fin.

Et puis, un jour, un événement s’est produit.  Tout à fait par hasard, il y a une douzaine d’années, en rentrant du travail dans la région parisienne, un peu fatigué après un long trajet en RER, je m’assois sur mon fauteuil, j’ouvre la télé machinalement, et je commence à zapper  distraitement sur les programmes de télévision. Stupéfaction : je tombe sur un reportage de sport automobile diffusé par Canal Jimmy sur le Grand Prix de Monaco 1963. Le film était en couleur, et le commentaire (en français) remarquable par son style et sa précision. J’étais sidéré par ce que je voyais et entendais. Cela dépassait tout ce que j’avais pu voir jusqu’alors, et tout ce que j’imaginais pouvoir voir un jour. Un passionné de sport automobile se promène avec sa caméra sur les circuits européens durant les années 50 et 60, et jusqu’au début des années 70. Il circule dans les stands pendant les essais, et puis filme la course. Il nous raconte ce qu’il voit, nous fait part de ses impressions. Je vous présente John Tate, l’auteur de la série devenue culte : « les carnets secrets d’un passionné » (« A gentleman’s motor racing diary »).

Qui était John Tate ? L’héritier d’une riche famille de l’industrie sucrière, créatrice de la Tate Gallery. Son amitié avec Mike Oliver, pilote de chasse comme lui dans la RAF durant la guerre, est à la base de sa passion pour le sport automobile. Car Mike Oliver va fonder en 1950 l’écurie Connaught  avec  Kenneth McAlpine et Rodney Clarke. Très lié à cette équipe, John Tate va les accompagner sur les circuits  automobiles d’Angleterre, mais aussi d’Europe, muni de sa caméra. D’abord une caméra de 8 mm, puis très rapidement une caméra de 16 mm, avec un appareillage de prise de son, évidemment essentiel si on veut transmettre l’atmosphère des courses automobiles. Une caméra, dis-je ? Plutôt deux en fait, car souvent on constate dans les films que les prises de vus se situent à deux endroits différents du circuit. Il est donc accompagné d’un opérateur. Mais les documents que nous livre John Tate ne se limitent pas à Connaught, et embrassent beaucoup des courses de Formule 1, et une bonne partie des courses anglaises (tourisme, sport…). John Tate était aussi très lié à Aston-Martin (dont il utilisait les autos) et a suivi l’équipe d’usine au Mans, notamment. Le point d’orgue sera la victoire de l’écurie Aston Martin au Mans en 1959, et c’est John Tate qui réalisera le film de propagande réalisé à cette occasion, « Final victory », à la gloire de l’écurie. 

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 Grand prix d’Italie 1957

John Tate est aussi un familier, et probablement un ami de Rob Walker qu’il accompagne sur les circuits de Formule 1. Car John Tate n’est pas seulement un héritier au sens originel du terme, c’est aussi un héritier au sens de Bourdieu et Passeron. Comme dans l’école de la République, le sport automobile des années 50 avait également ses boursiers et ses héritiers. Les deux mondes se côtoyaient et, semble t-il, faisaient bon ménage. A condition de garder ses distances. On n’imagine surtout pas Al  Francis, le légendaire chef mécanicien de l’écurie Rob Walker, très présent dans les films de John Tate, taper sur le ventre de son patron.  Ce tropisme social, très « bon chic, bon genre » comme on dirait de nos jours, est apparent dans toute la série : John Tate fait partie du dessus du panier. Il se promène en France, à Monaco, en Italie, en Belgique au volant de son Aston Martin. Il fait partie des expéditions du club des Bentley Boys, et nous fait découvrir le rallye Londres Brighton pour voitures anciennes.

Qu’est ce qui fait que cette série a obtenu un tel succès ? Tout simplement parce qu’elle capture bien l’état d’esprit du passionné de sport automobile, qui se promène dans les stands, au bord de la piste, qui enregistre des informations, se forge une opinion, et surtout regarde, passionné et attentif, tout ce qu’il voit. A aucun moment John Tate, qui parle à la première personne, ne se met dans le champ de la caméra : il est les yeux et les oreilles du passionné. L’identification est donc totale : nous sommes tous des John Tate. A cela s’ajoute le soin tout particulier donné au commentaire, d’une exceptionnelle qualité. Ce point est important : le passionné est un connaisseur, et pour s’identifier à John Tate, il faut un contenu à la hauteur, précis et pertinent. Petite précision : ce n’est pas la voix de John Tate que l’on entend, mais celle de son fils Christopher. Ce n’est qu’après le décès de John Tate que la série a été produite, à partir des archives qu’il avait accumulées. Je ne doute pas un seul instant que Christopher Tate parle le même anglais que son père John, l’anglais parlé comme l’aiment les Français, un anglais d’une grande pureté, distingué, délicieux, et surtout compréhensible sans le moindre effort pour tout non anglophone qui connait la langue anglaise. On notera qu’il existe aussi une version française de la série, diffusée par AB Moteurs et Canal Jimmy au début des années 2000, et qui a été réalisée avec le soin le plus extrême (ce qui est loin d’être toujours le cas pour ce genre de films). Malheureusement, je ne pense pas que cette version française soit commercialisée. 

 

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 Grand Prix de France 1961 

La production de John Tate est tellement abondante, d’une qualité tellement élevée, et toujours égale (sauf peut-être dans les dernières années), qu’il est difficile de faire un tri. Le mieux est ans doute de se laisser porter, sans résistance aucune, dans ce voyage dans les années 50 et 60 (voir ci-dessous la liste complète des pérégrinations de John Tate). Mais pour ceux qui sont des passionnés de la Formule 1 des années 50-60, ainsi que des épreuves de Formule Sport, il est possible de proposer une petite sélection. A cet égard, on ne manquera pas tous les films sur les 24 heures du Mans dans les années 50 : 1953, 1954, 1955, 1958 et 1959 (après la victoire d’Aston Martin, John Tate ne reviendra plus au Mans). Mais aussi les 1000 km du Nurburgring en 1956 et 1959. Le Tourist Trophy en 1959, 1960 et 1961, les Douze Heures de Sebring en 1959. Pour ce qui concerne les Grands Prix de Formule 1, on pourra trouver les Grand Prix de France (1954, 1957, 1961, 1965,1967), d’Italie (1954, 1956, 1957, 1959, 1961, 1966 et 1967), de Monaco (1957, 1958, 1960, 1963), de Belgique (1958 et 1962), de Grande Bretagne (1954, 1955, 1956, 1959, 1960, 1963, 1969).

Mais, petit à petit, on sent que la passion s’amenuise. Dans les dernières années, John Tate va de moins en moins souvent sur les circuits, et ses films sont un peu moins réussis, moins « travaillés » que ceux des années 50 et du début des années 60. Petit détail qui a son importance : il ne filme plus qu’avec une caméra. A partir de 1968, il voyage de moins en moins sur le continent. Tout au plus deux incursions à Monza en 1970 et 1971. Il nous fournit encore quelques brèves images du GP de Grande Bretagne en 1969. Et, en 1973, il nous livre un dernier film sur le GP de Grande Bretagne : à peine deux minutes, avec un commentaire désenchanté. Les choses ont beaucoup changé, l’ambiance n’est plus la même, et il n’a plus aucun lien avec les équipes en lice dans la compétition. Aston Martin n’est plus là depuis longtemps, Rob Walker et son équipe non plus. Le professionnalisme commence à s’imposer, l’argent s’est emparé de ce sport, le « sponsoring » a fait son apparition et des périmètres de sécurité se mettent en place, interdisant la proximité avec les pilotes, les mécaniciens, les voitures. Et peut-être aussi, la mixité sociale a disparu. Contrairement à l’école de la République, la reproduction sociale n’existe pas dans le sport automobile. Les boursiers ont pris le pas sur les héritiers. L’esprit de compétition est poussé à son paroxysme, et le temps est venu un petit mécano peut devenir un grand coureur automobile pour peu qu’il ait du talent, et surtout du caractère. Jacques Laffite sera promu. Ce n’est plus le même monde. Du temps de John Tate, Graham Hill faisait figure d’exception un peu curieuse: Stirling Moss, Mike Hawthorn, Peter Collins étaient nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Jim Clark était issu d’une riche famille de fermiers. Innes Ireland était fils d’un vétérinaire. Tout ce petit monde était infiniment fréquentable et recommandable. Pour John Tate, il est temps de tirer un trait. Il se retire discrètement, et range sa caméra dans le placard, laissant derrière lui, sans le savoir probablement et sans l’avoir voulu, une œuvre cinématographique sans égale sur le sport automobile (2).

 

Ne pas avoir pris la peine de visionner les carnets de John Tate alors que vous en avez la possibilité, ce n’est pas seulement une grave négligence, ou un manquement à une obligation, c’est beaucoup plus grave que cela : c’est une faute de goût. Et si, un jour, l’un d’entre vous vient me voir pour me dire ceci : « Monsieur, j’ai suivi votre conseil, j’ai commencé à regarder cette série, et puis j’ai rapidement abandonné. Franchement, tout ceci est un peu vieillot, suranné. Tout juste bon à faire verser une larme à un brave gentleman britannique enfermé dans sa nostalgie du passé et un peu trop sentimental. De nos jours, on filme beaucoup mieux le sport automobile à la télévision, on voit tout, il y a des caméras partout, toujours placées au bon endroit, et les commentateurs sont très compétents, très informés, »  je le regarderai droit dans les yeux, et je lui répondrai d’un ton glacial : « désolé, Monsieur, mais nous n’avons pas les mêmes valeurs. D’ailleurs, je ne comprends pas très bien comment nos chemins ont pu se croiser dans Classic Courses. Il doit y avoir une erreur. »

Et vlan ! Dans les gencives. Vous avouerez tout de même qu’il l’a bien cherché.

 

René FIEVET

Photos et vidéos @DR

A suivre:

2eme partie: l’âge d’or du documentaire

3eme partie : et la télévision vint …

 

(1)  Dans ce texte et les suivants, j’utiliserai de façon assez systématique le terme «vidéo », de préférence à film ou reportage filmé. Tout d’abord parce qu’il s’agit d’un terme générique qui englobe toutes les formes de reportage cinématographique, aussi bien le film documentaire que le reportage télévisé. Ensuite, parce que le terme ne vise pas seulement le contenu, mais le contenant. Les deux sont devenus indissociables puisque ce procédé de communication est devenu accessible a tous, d’abord par le format VHS, puis le DVD, et maintenant internet avec Youtube ou Dailymotion.

 

(2)On peut se procurer assez aisément la série de John Tate (« A gentleman’s motor racing diary ») sur internet, du moins dans sa version anglaise qui, à ma connaissance, est la seule commercialisée. Par exemple, sur Amazon, les 3 coffrets sont affichés pour 27 GBP, soit environ 35-40 euros, frais de port compris.

 

A Gentleman’s Motor racing Diary : liste des sujets traités

(pour les évènements importants, la durée du reportage est indiquée)

 

Juin 1953 : Le Mans (17 minutes)

Juillet 1953 : A.M.O.C. à Snetterton

Avril 1954 : Goodwood Easter Meeting

Mai 1954 : Silverstone International trophy 

Mai 1954 : B.A.R.C. à Goodwood  

Juin 1954 : Le Mans (13 minutes) 

Juillet 1954 : 12 Heures de Reims et Grand Prix de France (16 minutes) 

Juillet 1954 : Grand Prix de Grande Bretagne (3 minutes) 

Septembre 1954 : Grand Prix d’Italie (3 minutes) 

Septembre 1954 : Aintree international 

Mars 1955 : Goodwood F1 

Mai 1955 : Silverstone F1 

Juin 1955 : Le Mans (21 minutes) 

Juillet 1955 : Grand Prix de Grande Bretagne (16 minutes) 

Juillet 1955 : A.M.O.C. à Silverstone 

Août 1955 : 9 Heures de Goodwood 

Septembre 1955 : Meeting aérien de Farnborough 

Novembre 1955 : Rallye Londres – Brighton 

Mai 1956 : Silverstone F1 

Mai 1956 : 1000 km du Nurburgring (18 minutes) 

Juillet 1956 : Grand Prix de Grande Bretagne (4 minutes) 

Septembre 1956 : Grand Prix d’Italie (20 minutes) 

Avril 1957 : Oulton Park F1 

Mai 1957 : Grand Prix de Monaco (25 minutes) 

Juin 1957 : A.M.O.C. à Silverstone 

Juillet 1957 : Grand Prix de France (10 minutes) 

Septembre 1957 : Grand Prix d’Italie (17 minutes) 

Octobre 1957 : A.M.O.C. à Bletchlingley 

Avril 1958 : Bentley’s Drivers Club à Monza 

Avril 1958 : A.M.O.C. Rallye à Beaulieu   

Mai 1958 : Grand Prix de Monaco (22 minutes) 

Juin 1958 : Grand Prix de Belgique (23 minutes) 

Juin 1958 : Le Mans (30 minutes) 

Juillet 1958 : A.M.O.C. à Silverstone 

Janvier 1959 : tests Aston martin F1 

Mars 1959 : 12 Heures de Sebring (23 minutes) 

Mai 1959 : Silverstone International Trophy F1 

Mai 1959 : Grand Prix des Pays Bas (5 minutes) 

Juin 1959 : 1000 km du Nurburgring (6 minutes) 

Juin 1959 : Le Mans (28 minutes) 

Juillet 1959 : Grand Prix de Grande Bretagne (10 minutes) 

Aout 1959 : Grand Prix du Portugal (6 minutes) 

Aout 1959 : R.A.C. Tourist Trophy à Goodwood 

Septembre 1959 : Grand Prix d’Italie (4 minutes) 

Avril 1960 : les Bentley’s boys à Montlhery 

Mai 1960 : Grand Prix de Monaco (17 minutes) 

Juillet 1960 : Grand Prix de Grande Bretagne (5 minutes) 

Aout 1960 : R.A.C. Tourist Trophy à Goodwood 

Avril 1961 : Goodwood F1 

Mai 1961 : Silverstone International Trophy F1 

Juillet 1961 : Grand Prix de France (21 minutes) 

Aout 1961 : R.A.C. Tourist Trophy à Goodwood 

Aout 1961 : visite chez Rob Walker 

Septembre 1961 : Grand Prix d’Italie (8 minutes) 

Mai 1962 : Silverstone International Trophy F1 

Juin 1962 : Grand Prix de Belgique (26 minutes) 

Avril 1963 : Imola F1 

Mai 1963 : Grand Prix de Monaco (12 minutes) 

Juillet 1963 : Grand Prix de Grande Bretagne (3 minutes) 

Avril 1964 : Syracuse F1 

Septembre 1964 : Grand Prix d’Italie (5 minutes) 

Mai 1965 : Silverstone Horsfall Meeting 

Juin 1965 : Grand Prix de France (15 minutes) 

Juillet 1965 : Silverstone Martini Trophy 

Octobre 1965 : Aston Martin à Fort Belvedere 

Mai 1966 : Silverstone International Trophy 

Juillet 1966 : Silverstone Horsfall Meeting

Juillet 1966 : Silverstone Martini Trophy 

Septembre 1966: Grand Prix d’Italie (2 minutes) 

Novembre 1966: visite à Goodwood 

Juillet 1967: Grand Prix de France (13 minutes) 

Septembre 1967 : Grand Prix d’Italie (8 minutes) 

Juillet 1968 : Silverstone Martini Trophy 

Juillet 1969 : Grand Prix de Grande Bretagne (6 minutes) 

Septembre 1970 : Grand Prix d’Italie (8 minutes) 

Avril 1971 : Ferrari Owners’ club

Avril 1971 : 1000 km de Monza 

Juillet 1973 : Grand Prix de Grande Bretagne(2 minutes) 

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