4 septembre 2016

Chris Amon par lui-même 1/3

Chris Amon par lui-même

(Chris Amon in his own words)

imagesChris Amon nous a quittés au début du mois d’août, à l’âge de 73 ans, au moment où le site Classic Courses fermait provisoirement ses portes pour le congé estival. En cette période de rentrée, il nous paraît nécessaire de publier quelque chose à propos de ce pilote qui occupa une place si importante dans le sport automobile des années 60-70. Notamment en France, puisqu’il fut le pilote officiel de Matra en 1971 et 1972.

Comment mieux lui rendre hommage qu’en le laissant parler ? Le journaliste Peter Windsor a réalisé cet entretien en 2011, à l’occasion du Festival de Sport Automobile de Nouvelle Zélande. Cette vidéo est publiée sur YouTube (mise en ligne par Peter Windsor lui-même). C’est très vivant, et je pense plus instructif que ces monographies traditionnelles un peu plates où on retrace la carrière d’un pilote. La forme de l’entretien est typique du journaliste spécialisé, très connaisseur : à chaque fois, une question précise, parfois un peu inattendue, sur tel ou tel aspect de la carrière de Chris Amon. Ce qui nous épargne les banalités habituelles sur « le pilote le plus malchanceux de l’histoire de la Formule 1 » (1). Seule la dernière question (les pilotes et les voitures d’aujourd’hui) est d’ordre général.

Peter Windsor est un des journalistes les plus connus du monde de la Formule 1. Il n’est pas exagéré de dire qu’il est, dans le journalisme anglo-saxon de sport automobile, un peu l’équivalent de ce que fut Gérard Crombac chez nous. Outre son activité de journaliste, il est très introduit dans de nombreux aspects du monde de la Formule 1. Il fut notamment un proche collaborateur de Frank Williams (jusqu’à se retrouver dans la voiture où ce dernier eut son terrible accident qui le laissa paralysé).

Une caractéristique de Peter Windsor : il connaît tout, absolument tout, sur Jim Clark auquel il semble vouer une sorte de culte. Il est d’ailleurs le propriétaire de la dernière Lotus Elan de Jim Clark, qui a appartenu à Gérard Crombac pendant de longues années.

J’ai moi-même réalisé les sous-titres. La traduction ne fut pas difficile, mais que ce fut long à réaliser ! Si vous trouvez une erreur, n’hésitez pas à l’indiquer dans les commentaires. Par exemple, dans la troisième partie, j’ai eu quelques difficultés avec ce V12 Matra qui rejetait des flammes par le pot d’échappement quand on le faisait chauffer. Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris.

Et maintenant, laissons la parole à Chris Amon, interrogé par Peter Windsor.

René Fiévet

  • Malchanceux, Chris Amon ? Peut-être en ce qui concerne son palmarès en Formule 1. Mais force est de constater qu’il est resté pendant une dizaine d’années au plus haut niveau de ce sport sans connaître un accident majeur, et sans jamais être blessé. A une époque où ce sport était extrêmement meurtrier. Il le doit bien sûr à son habilité, mais probablement aussi à la chance. Parmi ceux de ses contemporains qui survécurent, ils ne sont pas nombreux à pouvoir en dire autant. Jack Brabham, Denny Hulme et Dan Gurney sont les seuls noms qui me viennent à l’esprit. Mais ce ne fut pas le cas de John Surtees, Jackie Stewart, Jacky Ickx, Jean Pierre Beltoise, Clay Regazzoni.
0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest

22 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Inline Feedbacks
View all comments

Contribuez à Classic-Courses

Pour raconter l’histoire de la course automobile, il nous faut du temps, de la documentation, des photos, des films, des contributeurs de tous âges et des geeks qui tournent comme des F1 !

Nous soutenir

Pour que notre aventure demeure bénévole et collaborative et que nous puissions continuer à écrire nos articles au gré de nos envies, en toute indépendance.